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Critique de zeitnot


* ALERTE DAUBE *

Ca y est, je la tiens, la fameuse daube encensée de la rentrée littéraire. Chaque année, il y en a au moins une, cette fois, là voilà ! Je devrais d'ailleurs cesser de dire DAUBE, car la daube, c'est quand même un bon ragoût alors que ce bouquin est proprement indigeste et sans saveur.
Qu'est-ce que je me suis emmerdée ! 355 pages sur 355. C'est pas qu'il y en ait une qui m'ait plus attirée que l'autre. C'est d'un plat.

Je vais quand même vous raconter ce qu'il se passe là-dedans.
Céline W. Est architecte. pas le petit architecte, non la superstar internationale de l'architecture qui possède sa société d'archi. Bref, la Calatrava de Montréal. Elle est hyper riche et a plein de copain, qui comme elle, sont super riches, connus, influents. Sa petite fête, elle est pleine de beau monde.
Un jour la société américaine Webuy lui demande de construire un building. On choisit Montréal pour faire ce joli bâtiment et patatras, c'est dans un quartier populaire. On va devoir exproprier 10 personnes pour construire.
S'ensuivent des manifestations, une diabolisation de Céline. Oui, apparemment au Québec quand ils ne sont pas d'accord avec le bâtiment, ils s'en prennent à l'architecte mais pas au maitre d'oeuvre.
Cette pauuuuvvvrrree pauuuvvvreeeee pauuuuvvvrrrrre Céline va se faire mettre à la porte de son entreprise par le Comité, et se faire ravager sa maison peuplée d'oeuvres d'arts par des jeunes manifestants pendant sa fête d'anniversaire.

Pour faire nouvel auteur en vue adepte de Proust, on nous fait des phrases d'une page. Là où chez Proust c'est délicieux, ici on a la sensation du collégien qui confond les points et les virgules.

Niveau fond, je le cherche encore "TU ES OU ???? LE FONDDDDD ???? ALLEZ MONTRE TOI !!!!". J'avais pensé d'abord à la gentrification où l'on repousse les masses populaire à l'extérieur des villes. Si c'est ça c'est tellement mal traité que l'on n'en a rien à kicker. Ensuite vient la vie des hyper riches ("Pour rentrer tu peux prendre mon avion, ça me fera plaisir!") et la fameuse comparaison avec les personnages de Proust dans lesquels on ne travaille pas, mais que maintenant les très riches ils travaillent 12 heures par jour et donc ils ont perdu le goût de ne rien faire. Les pauvres....

Bref, le roman creux et ronflant qui permet de se passer Sediplus sleep forte. Mon seul bonheur concernant cette lecture est d'être arrivée au bout et de pouvoir passer à autre chose.
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