Une écologie du bonheur

Le bénéfice de la première mesure, mamger moins de viande, est non pas dou le, mais quintuple : cette mesure est bénéfique pour la santé du consommateur ; elle permet de résoudre facilement le problème de la malnutrition dans le monde ; elle diminue l'empreinte écologique sur les terres, l'air, l'eau et les océans ; elle facilite une réglementation stricte et un contrôle des conditions d'élevage industriel propices à l'émergence de zoonoses ; et elle favorise la garanti du bien-être ani.al dans les filières de production de produits animaux.

Le Costa Rica est [...] un des rares pays au monde à ne pas avoir d'armée, un choix effectué dès 1948.

[...] les formes lentes de dégradation de l'environnement [...] ne sont en général pas une cause de guerres entre pays, ni de conflits ethniques violents ni de soulèvements armés de populations. Cette catégorie de problèmes est typiquement résolue par la négociation et le compromis plutôt que par les armes. La raison en est simple : la guerre ne les résout en rien, le résultat d'un conflit armé ne sera jamais une augmentation de la quantité de ressources.

L'adoption de valeurs matérialistes est autant un le symptôme d'un sentiment d'insécurité qu'une stratégie - inappropriée - pour soulager un sentiment d'insatisfaction. Le matérialisme a des conséquences négatives sur le bien-être émotionnel et augmente l'anxiété.

La préservation de la nature et l'accroissement du bonheur sont donc deux conséquences positives d'une transformation profonde de la société et du système de valeurs des individus. L'éducation, le systène de valeurs des individus, le bonheur individuel et le développement durable forment un quatuor vertueux.

Ces recherches en psychologie environnementale démontrent que le fait d'être en contact avec la nature ou de la contempler, en réalité ou en image, a un effet bénéfique sur le bien-être.