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Critique de saigneurdeguerre


Les Francs assiègent Saragosse où les Sarrasins offrent une opiniâtre défense.
Charles est devant l'une des portes de la ville que ses hommes ne parviennent pas à défoncer. Leur tour d'assaut prend feu. Roland, neveu de Charlemagne et preux chevalier se trouve à son sommet et poursuit le combat quand soudain une hache le précipite en bas de la tour…

On peut se demander où est passé Dieu ! Après tout, Charles n'est-il pas là pour convertir ces suppôts de Satan que sont ces infidèles ? (Et occasionnellement s'emparer d'un bon gros butin… ) Pourquoi Dieu ne réalise-t-il pas un miracle, un tout petit miracle, du genre de ceux qui permettraient aux soldats du grand Carolus de prendre pied dans la ville et de la « nettoyer » ?

Critique :

J'avais déjà apprécié le fabuleux trait de l'Espagnol Juan Luis Landa dans le premier tome. Celui-ci est aussi beau. Couleurs et dessins sont du plus bel effet.
Le scénario nous montre que les défaites n'ont pas à être rapportées dans les chroniques qui rappellent les faits et gestes du souverain, car, comme le fait dire l'auteur à Charlemagne s'adressant au moine qui tient la chronique : « N'écris rien sur ce jour. Puisse-t-il être oublié au plus vite. »
Eh, oui, les grands hommes n'aiment pas qu'on se souvienne de leurs défaites, car défaite il va y avoir puisque les Francs ne prendront pas Saragosse. Ils ne partiront pas tout-à-fait les mains vides, encore que…
Face à la cupidité, et parfois à la lâcheté de ses barons, Charlemagne n'a qu'un preux sur qui il peut totalement se reposer, Roland. Mais à qui va la fidélité de ce dernier ? A son souverain ? Ou à la Dame qu'il a juré de protéger ?
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