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Critique de bdelhausse


Antérieur à Matilda Clarck, Voleurs de Chien est assez comparable dans l'esprit et dans le graphisme.

Les Editions Paquet proposent une BD grand format, dont Artur Laperla divise le plus souvent chaque planche en 6 cases, assez grandes. Cela lui permet d'instaurer un climat, une atmosphère très particulière, et de montrer des "tronches" très expressives (à l'instar de ce qu'il fera 2 ans plus tard dans Matilda Clarck).

Le graphisme est un peu moins abouti et on sent toujours un certain académisme très "ligne claire". C'est déjà très personnel, mais cela va s'affiner encore (Laperla a un peu moins de 30 ans en 2004).

Côté récit, c'est assez conventionnel dans l'ensemble, mais cela fuse de partout et finit par donner un univers assez barré, décalé, où l'humour est omniprésent.

Harlod et Jack sont deux minables qui rêvent de "faire un coup" pour pouvoir boire des daïquiris et se taper des strip-teaseuses jusqu'à la fin de leur vie. Mais Harold peine à se relever d'un chagrin d'amour. Ludmila, avec qui il formait un duo style "Bonnie and Clyde" l'a plaqué.

Leur coup... un dognapping. Ils connaissent le chauffeur d'un mafieux/homme d'affaires notoire. Celaui-ci rêve d'écrire LE polar... soit l'histoire de deux bandits qui enlèvent un chien grâce au chauffeur du proprio du chien...

Hélas, tout ne tourne pas comme ils voudraient... Jack termine par se mettre en ménage avec sa strip-teaseuse, pendant qu'Harold se trouve un petit boulot dans un fast-food et se fait braquer par... Ludmila.

On l'a compris, une BD atypique dont les éditions Paquet à le secret, et qui se lit avec grand plaisir (en ce qui me concerne).
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