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Critique de Ziliz


Ziliz
18 février 2015
Parce que son père luttait activement en faveur de l'indépendance de plusieurs pays d'Afrique, Marianne Duvivier a passé son enfance dans les années 60 entre la Belgique, le Maghreb, le Congo. Trimbalée d'un pays à l'autre, changeant souvent d'école, Marianne était une petite fille solitaire et docile. Elle a appris très tôt à endosser le "rôle d'infirmière de la tribu", entre deux soeurs malades, un père alcoolique, volage et absent et une mère trop souvent dépassée par les événements. Elle a trouvé un salut dans le dessin et la BD, a construit une famille pendant que la maladie et le suicide faisaient des ravages chez ses proches.
A cinquante-cinq ans, Marianne a eu besoin de "transmuter ses blessures en souvenirs", elle a travaillé avec le scénariste Denis Lapière. Cet album autobiographique est le résultat de leur collaboration. Lorsqu'on lui demande si la démarche n'est pas égocentrique, elle acquiesce, ajoutant qu'elle espère "apporter quelque chose aux autres" en partageant ainsi ses émotions.
Ce douloureux témoignage est émouvant, certes. Je l'ai malheureusement lu comme une succession d'événements biographiques relatés en accéléré, et ai été d'autant moins touchée que les traits des visages (ceux des enfants en particulier) et les couleurs m'ont longtemps rebutée.
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