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Critique de Nadael


Nadael
04 décembre 2014
Olivier Larizza signe ici un livre empli d'humour teinté d'ironie sur le petit monde littéraire français à savoir les éditeurs, les critiques, les lecteurs, les salons et autres manifestations du livre, les liseuses et le statut de l'auteur aujourd'hui. Tout le monde en prend pour son grade. À travers son personnage, Octave Carezza, ancien professeur de littérature comparée qui a osé démissionner pour se consacrer pleinement à l'écriture, l'auteur fait part de sa propre expérience en décrivant ce monde. Chaque chapître de cet ouvrage – plutôt un recueil de nouvelles qu'un roman –, évoque donc le milieu auquel sont confrontés les écrivains en usant d'anecdotes et de références littéraires.
En attendant d'écrire THE best-seller de la rentrée littéraire, Octave planche sur une commande de son éditeur : une biographie d'un certain Jean-Eudes Plateau (il faut bien manger!). Parallèlement, il recherche activement la douce et charmante femme qui saura l'accompagner dans sa dure condition d'auteur.
De jeux de mots en traits d'esprit, de réflexions en pensées, de dialogues savoureux en critiques acerbes, Olivier Larizza dévoile l'envers du décor. L'écriture est enlevée, le rythme effréné. La scène avec son éditeur (nommé Aristide Brillant!) est hilarante, idem avec l'entretien de Bernard Pinot-noir.
J'aurais cependant aimé que l'auteur ralentisse quelque peu son allure, qu'il se pose, qu'il nous parle de la beauté de la littérature, du bonheur qu'elle apporte, des sensations qu'elle procure. J'aurais aimé davantage d'émotion. Car même si on sourit beaucoup, ce livre manque cruellement de chaleur.

Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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