Citations sur Le Best-seller de la rentrée littéraire (14)
- Je ne serai heureux que lorsque je serai un occis mort.
- Ce qui est un pléonasme, repartis-je dans un réflexe d'ancien prof de littérature
- Un occis mort est un pléonasme ?
- Ou une tautologie, comme tu voudras. En tout cas, ce n'est pas un oxymore, si tu m'autorises ce trait d'esprit.
- Comment un occis mort pourrait-il ne pas être un occis mort ?
- Tu confonds le pléonasme et l'oxymore. Un occis vivant est un oxymore. (P.165/166)
« E-book, e-monde, e-gnoble ! » Si vous voyez le jeu de mots…
« – (…) Tous les jours, dans notre pays, la solitude gagne du terrain et les inégalités sociales se creusent. Et tu sais pourquoi ?(...) Parce qu'il y a de plus en plus de gens qui écrivent. Untel rédige un roman, untel pond des poèmes, un autre tient un blog... C'est une vraie épidémie. Tout le monde veut son quart d'heure de gloire. D'après un sondage, plus de onze millions de Français ont un manuscrit dans leurs tiroirs. (…) Et cinq millions se confessent dans un journal intime. Avec Internet et les possibilités d'autoédition, n'importe quel scribouillard se prend pour Bernard Werber. (…) Et voilà comment le nombre de pauvres célibataires, ou de célibataires pauvres, explose. (…) Les gens se lancent à corps perdus dans l'écriture, donc ils s'appauvrissent, donc ils optent pour le célibat. (…) Sans parler du fait qu'un écrivain ne fait plus rêver les foules ! Qui se sent prêt aujourd'hui à sacrifier une vie normale pour les névroses quotidienne d'un auteur? »
Vous savez, les livres, c’est comme les enfants : le plus difficile ce n’est pas de les faire, c’est de les élever. Je n’ai plus écrit aucun des bouquins que j’ai publiés par la suite, mais je les ai tous reconnus et j’ai assuré leur promotion de bout en bout, en bon père de famille. Vous voyez, tout le mérite me revient finalement.
"- Je ne serai heureux que lorsque je serai un occis mort.
- Ce qui est un pléonasme, repartis-je dans un réflexe d'ancien prof de littérature
- Un occis mort est un pléonasme ?
- Ou une tautologie, comme tu voudras. En tout cas, ce n'est pas un oxymore, si tu m'autorises ce trait d'esprit.
- Comment un occis mort pourrait-il ne pas être un occis mort ?
- Tu confonds le pléonasme et l'oxymore. Un occis vivant est un oxymore." (P.165/166)
Quand j’étais pauvre, on me reprochait mon caractère de cochon ; dès que j’ai connu le succès, on m’a trouvé de la personnalité !
Il avait pointé sur lui un doigt autoritaire en le sommant : « Obtempère ! » L’élève lui avait rétorqué : « Nique ta mère ! » Et lui avait cassé la gueule.
« Afin de prendre un peu de hauteur, je monte au dernier étage : les livres. Mais au rayon Romans, je tombe nez à nez avec trois liseuses, ces appareils barbares qui envahissent la république des lettres. La Fnac a baptisé le sien Kobo, du nom d'un grand guerrier primitif aux yeux cruels, c'est tout dire. En revanche, la librairie en ligne Amazon, homonyme de ces guerrières à cheval et aux seins nus qui sévissaient dans la jungle, a fait dans la dentelle en appelant sa liseuse Kindle : c'est joli, ça sonne comme les clochettes des rennes du Père Noël. (…) À côté des trois liseuses au garde-à-vous sur leur présentoir de métal, s'empilent de beaux romans de papier brillants et bariolés. Ces têtes de gondole ont quand même une autre tronche que le Kobo ! Grise mine et aussi sexy qu'un glaçon... »
Grâce à la télévision, je suis devenu riche et célèbre, aussi ai-je pu employer des Nègres. Mais des vrais Nègres, comme Alexandre Dumas : des Antillais ! Cela me semblait alors logique puisque j’envisageais de me lancer dans le roman noir.
Certains lecteurs qui viennent à mon stand converser avec moi s’excusent par crainte de m’ennuyer avec leurs propos ; mon Dieu, s’ils savaient comme je suis blindé ! Quant à savoir comment les intéresser eux et concevoir un livre qui les emballerait, franchement je donne ma langue au chat !