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Critique de Kyokoandbooks
Ce roman est le premier de l'autrice Asa Larsson, c'est aussi mon premier polar nordique.
Le genre a la côte depuis quelques années, mais m'effrayait un peu : j'en avais l'image de livres exigeants, crus, déprimants, et je ne savais pas trop par où commencer, les sagas les plus connues ne me tentaient pas forcément.
Quand j'ai trouvé cette enquête, la première de la juriste Rebecka Martinsson, en boite à livre, je n'en avais jamais entendu parler, mais comme c'était le premier tome d'une série, je me suis dit que c'était l'idéal pour voir si le genre me convenait.
Sur le polar nordique, j'ai entendu très souvent que c'était un style bien particulier, et assez lent. Je suis d'accord, mais ça ne m'a pas dérangée, j'ai toujours bien aimé les livres qui prennent leur temps.
En revanche, j'ai été assez marquée par un côté très dur ; même si je m'y attendais, c'était au-delà de ce que j'avais imaginé. Les personnages sont aussi froids que la météo, l'ambiance est très pesante, à la limite du malsain. J'avais l'impression qu'aucun personnage n'était réellement attachant, que j'évoluais dans un monde où tout était gris. J'étais dans une période difficile au travail et clairement, ce roman ne contribuait pas à me redonner le sourire. Après une pause bienvenue, j'ai repris quand j'allais un peu mieux et là, le charme a opéré.
Rebecka travaille à Stockholm comme avocate fiscaliste, lorsqu'elle apprend la mort de Viktor Strandgärd, énuclé, mains coupées, dans son église de Kiruna, en Laponie suédoise. Avec cette nouvelle, c'est le passé de Rebecka dans cette communauté qui revient frapper à la porte. Lorsque la soeur de Viktor, Sanna, lui demande de rentrer à Kiruna pour l'aider, Rebecka ne peut refuser.
On sent chez Rebecka un passé très difficile, qu'on va découvrir au fur et à mesure du roman et des flash back proposés en italique. le roman est construit avec des changements de point de vue selon les chapitres : Rebecka, les policiers qui enquêtent sur le meutre, les pasteurs de la communauté ou leurs femmes…. la liste est longue. La religion semble avoir une importance prépondérante dans ce petit coin de Suède. En tout cas, c'est clairement un point très important du roman. On a presque une sensation de huis-clos au sein de la communauté religieuse à laquelle Viktor et Rebecka ont appartenu, seuls les chapitres présentés du point de vue de Mans, le patron de Rebecka, resté à Stockholm, nous sortent de ce microcosme.
J'ai finalement fini par apprécier certains personnages, particulièrement Anna-Maria, notre policière-mère de famille, son collègue Sven-Erik, Sivving, Mans, et même Rebecka.
Je pense que je poursuivrai la série à l'occasion, même si j'ai un peu peur du tome 2, dont l'intrigue semble très proche de ce premier tome. Mais j'ai envie de voir ces personnages évoluer.
Le genre a la côte depuis quelques années, mais m'effrayait un peu : j'en avais l'image de livres exigeants, crus, déprimants, et je ne savais pas trop par où commencer, les sagas les plus connues ne me tentaient pas forcément.
Quand j'ai trouvé cette enquête, la première de la juriste Rebecka Martinsson, en boite à livre, je n'en avais jamais entendu parler, mais comme c'était le premier tome d'une série, je me suis dit que c'était l'idéal pour voir si le genre me convenait.
Sur le polar nordique, j'ai entendu très souvent que c'était un style bien particulier, et assez lent. Je suis d'accord, mais ça ne m'a pas dérangée, j'ai toujours bien aimé les livres qui prennent leur temps.
En revanche, j'ai été assez marquée par un côté très dur ; même si je m'y attendais, c'était au-delà de ce que j'avais imaginé. Les personnages sont aussi froids que la météo, l'ambiance est très pesante, à la limite du malsain. J'avais l'impression qu'aucun personnage n'était réellement attachant, que j'évoluais dans un monde où tout était gris. J'étais dans une période difficile au travail et clairement, ce roman ne contribuait pas à me redonner le sourire. Après une pause bienvenue, j'ai repris quand j'allais un peu mieux et là, le charme a opéré.
Rebecka travaille à Stockholm comme avocate fiscaliste, lorsqu'elle apprend la mort de Viktor Strandgärd, énuclé, mains coupées, dans son église de Kiruna, en Laponie suédoise. Avec cette nouvelle, c'est le passé de Rebecka dans cette communauté qui revient frapper à la porte. Lorsque la soeur de Viktor, Sanna, lui demande de rentrer à Kiruna pour l'aider, Rebecka ne peut refuser.
On sent chez Rebecka un passé très difficile, qu'on va découvrir au fur et à mesure du roman et des flash back proposés en italique. le roman est construit avec des changements de point de vue selon les chapitres : Rebecka, les policiers qui enquêtent sur le meutre, les pasteurs de la communauté ou leurs femmes…. la liste est longue. La religion semble avoir une importance prépondérante dans ce petit coin de Suède. En tout cas, c'est clairement un point très important du roman. On a presque une sensation de huis-clos au sein de la communauté religieuse à laquelle Viktor et Rebecka ont appartenu, seuls les chapitres présentés du point de vue de Mans, le patron de Rebecka, resté à Stockholm, nous sortent de ce microcosme.
J'ai finalement fini par apprécier certains personnages, particulièrement Anna-Maria, notre policière-mère de famille, son collègue Sven-Erik, Sivving, Mans, et même Rebecka.
Je pense que je poursuivrai la série à l'occasion, même si j'ai un peu peur du tome 2, dont l'intrigue semble très proche de ce premier tome. Mais j'ai envie de voir ces personnages évoluer.
