Dans la langueur de l'été, et le luxe de la maison de vacances d'Aurélia, l'esprit des protagonistes se dévoile lentement. Un trio qui n'en est pas tout à fait un. Chloé, l'épouse gracile et gracieuse de Charles, le riche financier qui s'intéresse paradoxalement au Occupy Movement. Et Matthew le cousin un peu paumé, celui qui n'a pas aussi bien réussi, mais qui est suffisamment sympathique pour qu'on ait envie de l'inviter tout l'été. D'autant que Matthew cuisine très bien. L'ironie est déjà là.
Les sentiments se mêlent, s'entremêlent, et nous laissent sur le fil. Attachement, rejet, envie, abjection et désir.
Une lenteur dont on se délecte. Source de réalisme mais également de perversion. L'auteur se joue de nous, en nous installant sur la brèche, prêts à tomber dans l'eau au moindre zéphyr.
Coup de coeur!
SP
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