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2,9

sur 120 notes
Mathew ne va pas très bien depuis qu'il a vendu ses parts d'un restaurant . Cuisinier au chômage , il n'a pas vraiment de projet d'avenir, et compte sur l'été pour se refaire le moral . Ayant accepté l'invitation de son cousin Charlie dans sa sublime maison de vacances, à l'imprenable vue sur les montagnes , il a sous-loué son appart pour deux mois et va très vite se rendre compte que l'invitation ne sous- entendait pas une aussi grande période . On dirait bien qu'il tape un peu sur les nerfs de Charlie .
Essayant de se rendre aussi utile qu'indispensable en faisant les courses et les repas , la vie s'écoule lentement au bord de la piscine . Charlie n'étant pas réellement en vacances et faisant de fréquents aller-retours à New-York pour ses affaires , Mathew se place en observateur du couple que forme son cousin banquier et sa femme Chloë .
Et, si Mathew nourrit depuis toujours un faible pour Chloé , dont l'amitié le comble , ce triangle amoureux inavoué le satisfait , et l'empêche d'avoir d'autres relations féminines . Aussi lorsque le triangle devient un "carré et que l'image de la parfaite épouse s'avère souillée , Mathew n'arrive pas à "réajuster" sa vision et son comportement ...

Comparé à Patricia Highsmith ,sur la quatrième de couverture , ce roman en a l'élégance, la distance et l'intemporalité ... mais pas trop le suspens et la perversion. Il m'aura manqué des sueurs froides, de l'empathie pour les personnages, un peu de" chair" , et d'âme pour que ce romancier devienne aussi culte dans mon coeur .
Plonger dans un roman et ne pas réussir à toucher le fond de la piscine ...
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Lors de la dernière opération masse critique, j'ai cherché, comme je le fais toujours, à en savoir plus sur les titres que j'avais mis sur ma liste avant de faire mon choix définitif... et de croiser les doigts en espérant être choisie.
Je profite de ces mots pour remercier Babelio qui à travers ces opérations formidables nous gâte, nous lecteurs-dévoreurs-avides de découvertes, et les éditions Sonatine qui m'ont fait parvenir ce livre.
Je disais donc que j'avais mené quelques petites recherches, et là je tombe sur Joyce Carol Oates. La grande, la fantastique, l'admirable Joyce Carol Oates, pour laquelle je peste chaque année lorsque tombe l'attribution du Nobel de littérature... à un autre qu'elle. Grrr !
Joyce Carol Oates, donc, a paraît-il dit à propos de ce roman : "Encore un de ces livres dont « on ne peut s'empêcher de tourner les pages, jusqu'à une incroyable conclusion » ? Eh bien, pour une fois, figurez-vous que c'est vrai !"
Il n'en faut pas plus pour me décider : si Joyce Carol Oates le dit, je dois lire ce livre.
À la loterie Babelio, j'ai eu de la chance : je reçois La chambre d'ami.
Cette chambre d'ami, je m'en régalais à m'avance. Je pensais m'y installer pour vivre des aventures trépidantes, passer des heures en compagnie de personnages passionnants, découvrir un suspense insoutenable, et bien d'autres choses encore.
Et hop, je me lance.
Le début n'est pas désagréable du tout. Rien d'exceptionnel, mais plaisant à lire. Une bonne introduction.
Qui dure un peu.
Qui dure longtemps.
Qui dure très longtemps.
Et là, je commence à me demander s'il va se passer quelque chose, si l'histoire va débuter. Je commence à m'ennuyer dans cette chambre d'ami dont j'ai fait le tour depuis un moment.
Et puis, finalement, ça y est, ça démarre !
Le hic, c'est que je n'accroche pas. Trop d'invraisemblances font que je ne rentre pas dans l'histoire, qu'elle se déroule en quelque sorte sans moi, que je reste à côté et la regarde passivement. Sans réactions, sans émotions.
Et ce, jusqu'à la fin.
Que me reste-t-il alors ? Pas grand-chose.
Un livre qui se lit vite mais qui s'oublie tout aussi rapidement.
Et une question à laquelle je ne trouve pas de réponse, ou plutôt, deux questions : Joyce Carol Oates a-t-elle vraiment aimé ce roman ? Et si oui, que lui a-t-elle trouvé que je n'ai pas su dénicher ?
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J'ai bien aimé ce thriller psychologique, sous forme de huis clos triangulaire, le mari, l'épouse, celui qui aurait aimé être l'amant, mais finalement, il y a un quatrième personnage...

C'est surtout l'ambiance de chaleur et de moiteur dans les Caskhills qui contribue à créer une atmosphère toujours trouble, renforcée par la présence de la piscine, le rectangle de cette quadrangulaire à trois côtés principaux.

Les descriptions de la nature, souvent mêlées à la psychologie des personnages, comme si elle était déterminante de leurs comportements, alors qu'elle en est seulement la spectatrice immobile, ajoute encore à la tension palpable du roman.

Et puis il y a la cuisine et les préparations de repas élaborés par Matthew qui n'est pas avare de détails sur l'aspect des viandes et des poissons, ainsi que les différentes possibilités de les accommoder au mieux. Ne manquent que de bonnes références oenologiques, mais, hélas, nous sommes en Amérique où la juste adéquation des grands crus à un plat n'est même pas concevable.

L'intrigue tient la route et la tension monte crescendo, dommage que la fin soit un peu bâclée au dernier paragraphe, mais c'était sans doute le choix de l'auteur de priver son lecteur de tous les sentiments habitant les personnages dans ces derniers instants.
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Je remercie Babelio et les Editions 10-18 pour « La chambre d'ami » de James Lasdun.
Matthew, la trentaine new-yorkais, est invité par son cousin Charlie, banquier, et sa femme Chloe à passer l'été dans leur maison de vacances plutôt chic.
Ecrit à la 3ème personne, c'est par le regard et les pensées de Matthew, pas forcément bien dans sa peau, qu'on entre dans la vie de ce trio. Les quelques clichés sont posés pour ce roman policier : Matthew le galérien, mec un peu pathétique qui travaille dans la restauration, qui n'a pas réussi à faire prospérer sa start-up, versus le beau couple sur photo glacée avec la femme Chloe belle, sexy et gentille, bien sous tous rapports et son mari Charlie qui a réussi, le plus froid et austère de l'histoire. On comprend rapidement que Matthew est épris de la femme de son cousin et que sa relation avec ce dernier est assez ambivalente et plus complexe qu'il n'y parait. Il y a un passif entre les deux hommes, des non-dits, des rancoeurs qui se révèlent au fur et à mesure que l'été près de la piscine avance. Bien évidemment, on ne voit les interactions entre les personnages que par la lorgnette de Matthew et le lecteur doit y démêler le vrai du faux.
Comparée à mon adolescence, je ne lis plus aussi fréquemment de romans policiers. J'en ai été une adepte : de Christie à Ellroy, de Connelly à Lehane, de Jonquet à Mankell, de Harvey à Lee Burke... Et je ne cite que les bons « classiques » car j'en ai lu des mauvais et des beurk. J'ai même lu des romancières américaines commerciales, moi, avec ma candeur de mes vingt ans, qui n'avais pas encore reçu toutes ses bonnes claques littéraires.
Alors j'apprécie de temps en temps de revenir à mes premiers amours qui ont fait de moi une lectrice plus éclectique. Mais, avec l'âge et les expériences, on devient un brin plus exigeant. Pour m'emballer pour de nouveaux écrivains de polars, il me faut à présent de la profondeur dans les personnages, de l'inédit, un regard social d'un milieu ou d'un pays, sous une plume fine et acérée.
Je me suis laissé tenter par la 4ème de couverture : « de sa plume manipulatrice, James Lasdun signe un roman au suspense étouffant et à l'élégance glacée ». Ajouté à « Entre Françoise Sagan et Patricia Highsmith un huis clos délicieusement pervers ! » j'avais hâte de découvrir ce roman policier.
Et j'ai attendu et attendu et elle n'est jamais venue, cette élégance glacée sous le soleil... J'ai trouvé que le soufflé avait beaucoup de mal à monter. Lasdun prenait trop de temps à mon goût pour camper ses personnages. Il saupoudrait lentement un peu de suspense et de rancoeur entre chacun, sans pour autant satisfaire mon palais. Il ajoutait quelques ingrédients à sa recette, pour donner un peu plus de consistance (le groupe hippy les Rainbows ; les « Pensées » de Pascal, etc.). Mais, décidément, ça ne fonctionnait pas pour moi. Je n'arrivais pas à me plonger dans l'histoire ni à apprécier les personnages.
Il cherchait à créer de la tension psychologique dans les relations et cela me laissait froide. Même l'adultère de Chloé ne suffisait pas à donner au roman plus de relief et d'envergure. Comme une voiture en rodage, dont il aurait fallu pouvoir passer la vitesse supérieure pour ressentir enfin quelques frissons…
Ce n'est peut-être qu'au bout de la moitié du livre (qui compte 286 pages en poche) que je me suis dit « Ahh, quelque chose qui réveille enfin mon intérêt ». le roman semblait enfin sortir des polars à la trame éculée… J'entrevoyais pourquoi il avait été question de « manipulation » et tournant les pages, l'oeil plus alerte et curieux, je me suis mise à échafauder quelques scénarios, en me disant que, si l'hypothèse que je trouvais la plus manipulatrice à la Hitchcockienne était confirmée, alors je tirais mon chapeau à l'auteur car je m'étais laissé piéger…
Mais, patatras, le soufflé, à peine un peu monté, retombait encore quelques pages plus loin dans ce qu'il m'a semblé une étape « déjà vue » (ou lue), telle l'épaisseur d'une omelette baveuse. Et il m'a fallu attendre les deux ou trois dernières pages pour retrouver ce petit goût plus salé de mes polars fétiches.
Bref une lecture malheureusement un peu longuette au parfum d'ennui, bien loin de la saveur des bons petits plats que préparent Matthew pendant l'été et bien loin de la comparaison d'un duo Highsmith et Sagan.
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Troisième roman de James Lasdun, ce roman est un petit bijou qui démarre simplement mais avec une tension psychologique qui s'accroît au fil des pages.
Charlie et Matthew sont cousins germains, mais Matthew a dû affronter le déclassement de sa famille suite aux mauvaises affaires de son père. Il est devenu cuisinier, mais sans grande ambition et après une jeunesse passée à Londres, revient vivre aux Etats-Unis, où il vit aux crochets de son cousin Charlie, banquier à la situation financière bien plus aisée que son parent pauvre.
Charlie est mariée à Chloé, belle jeune femme photographe de mode et d'artistes. Ils vont passer leur été dans une station balnéaire ultra bobo chic appelée Aurelia, qui se trouve dans le Massachussets. Matthew est leur invité et fournit quelques services, préparation de repas, courses... mais devra laisser la place si des amis arrivent.
On découvre au fil du roman qu'une étrange relation noue Charlie à son cousin, faite de rivalité, de ressentiment et de culpabilité. Charlie aurait-il quelque chose à voir avec la lente dérive sociale que connaît son infortuné voisin? de son côté Matthew est comme fasciné par Chloé qui ne tarde pas à montrer d'étranges habitudes pendant cet été. Y aurait-il une liaison cachée? Matthew va suivre la jeune femme à son insu et très vite les événements s'enchaînent et vont entraîner Matthew dans une spirale infernale.
Ce qui rend la lecture de ce livre si prenante, c'est la subtilité de la description des relations entre les personnages, ainsi que son écriture dense et précise.
Si vous avez aimé les romans de Patricia Highsmith ( ce qui est mon cas), vous allez adorer cette chambre d'ami!
Il y a un peu de Ripley chez ce personnage de Matthew...
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Avant tout je remercie Babelio et les Editions Sonatine pour l'envoi de ce livre qui fut une découverte qui m'a laissé sur ma faim.

Je n'ai en effet pas trouvé grand intérêt à ce roman qui se présente comme : « Un huis clos délicieusement pervers entre Françoise Sagan et Patricia Highsmith », si j'en crois la quatrième de couverture.

Un huis clos, certes ! L'auteur nous invite dans une luxueuse maison au bord d'une piscine.
Un couple fortuné, Charlie banquier New Yorkais, sa ravissante épouse Chloë et pour compléter le trio, Matthew qui ne sait pas bien que faire de sa vie.

Matthew, bien décidé à « se taper l'incruste » tente de se rendre indispensable en cuisinant de bons petits plats, en faisant les courses et rendant autres menus services supposés indispensables à une vie oisive et harmonieuse.

Au bout d'une cinquantaine de pages, j'ai commencé à m'ennuyer et j'ai repris espoir lorsque Matthew découvre que la belle Chloë pourrait ne pas être l'épouse exemplaire qu'elle s'applique à paraître.

Espoir bien vite déçu. On s'enlise dans une triste histoire d'adultère.

Le style est banal, linéaire, sans surprise, mais se lit cependant aisément.

Aurais-je été aussi dure dans ma critique si l'on avait évoqué Françoise Sagan, que j'adore et qui a fait de moi une lectrice exigeante ?
Pour souffrir la comparaison, j'aurais aimé trouver une écriture plus élégante, des personnages ayant plus d'envergure avec des caractères mieux étudiés.

Bref, n'est pas Sagan qui veut !

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C'est avec beaucoup d'impatience que j'attendais le roman de James Lasdun La chambre d'ami, roman que j'ai pu découvrir grâce aux éditions Sonatine et à Babelio , je tiens à les en remercier.
4ème de couverture :" Entre Françoise Sagan et Patricia Highsmith un huis clos délicieusement pervers!' Voilà vous ne trouverez ni l'une ni l'autre dans ce roman c'est du moins mon modeste avis . Dire que j'ai été déçue relève de l'euphémisme.Matthew rejoint son cousin Charlie , les voilà quittant New-York direction la maison d'été de Charlie. Charlie c'est le cousin qui a réussi , riche , marié à Chloé une ravissante jeune femme, père d'une charmante petite fille , Matthew c'est le paumé , souvent à court d'argent , insatisfait de tout , sa seule passion la cuisine. Alors quand Charlie lui a proposé de passer l'été avec eux vous pensez l'aubaine....S'ensuivent des pages d'un ennui ! Il aura fallu attendre la page 50 pour qu'enfin il se produise un petit quelque chose : un adultère. Oh quel scandale ! et enfin à la page 150 la roue se met à tourner . Roman noir si vous le dîtes, suspense pour qui ? Des personnages sortis d'un monde à part , vivant dans une sorte de bulle, certains aux profil limite psychiatrique. Bref une lecture qui m'a laissée pantelante d'ennui . Allez je m'en vais sortir un roman de Françoise Sagan qui elle au moins savait écrire .....
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« Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus… »
Oui, je sais… On dit toujours ça…
Oui, mais là, c'est décidé ; on me m'y prendra plus, vraiment : Charlie et Matthew, deux cousins… l'un, riche banquier, Charlie, l'autre cuisinier ; Chloe, la femme de Charlie…Tout ce beau monde se retrouve à Aurélia une destination prisée par les bobos new-Yorkais et le milieu artistique plus ou moins branché…
Suivent, d'abord, une cinquantaine de pages de mise en place qui débouche sur un soupçon d'adultère… Il faut dire qu'on s'ennuie ferme, à Aurélia ! Dans le bouquin également…
On ne m'y prendra plus ; non : une quatrième de couverture évoquant l'atmosphère de Françoise Sagan (J'aime bien Sagan) ; convoquant Claude Chabrol (j'aime beaucoup Chabrol). Je suis appâté, bien sûr ; mais tellement déçu…
J'en profite pour remercier Babélio et les éditions Sonatine de m'avoir proposé cette lecture dans le cadre d'une masse critique particulière. Je m'en veux de m'être laissé piéger comme un débutant par une quatrième de couverture accrocheuse. Je m'en veux d'autant plus que je ne pratique pas le dénigrement, préférant souvent ne pas publier plutôt que d'éreinter un livre dans lequel je ne suis pas entré… Mais là, le style est d'une banalité confondante, plat, linéaire, encombré de détails quotidiens. On s'ennuie… jusque dans l'intrigue, convenue, prévisible…
Je regrette vraiment d'avoir privé un autre lecteur babéliote de cette lecture, qui, si elle ne me convient pas, aurait pu faire un heureux… On ne m'y prendra plus ; il y a tant de choses à lire…
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Loin de moi l'idée de me lancer dans une analyse sémantique, j'en suis bien incapable. Il n'empêche que chacun développe sa propre signification derrière un mot, son champ lexical personnel qui peut s'éloigner de la définition officielle. L'imagination et l'imagerie individuelles font le reste.

Prenez les mots utilisés par l'éditeur sur la quatrième de couverture de la chambre d'ami de James Lasdun. On y parle de suspense, de rebondissements multiples et de personnages troubles. Selon ce que chacun se représente à l'évocation de ces mots choisis, la perception même du roman peut en être dévoyée.

Suspense ? A partir du moment où le lecteur se demande ce qu'il va arriver d'ici le point final, le mot peut être approprié. La chambre d'ami n'a pourtant rien à voir avec un thriller, pas plus qu'avec un polar et à peine avec un roman noir. le roman est plutôt du genre à suspendre le vol du temps durant une bonne partie des 250 pages. Et pourtant, il y a bien un questionnement de plus en plus lancinant qui se développe au fil de la lecture, un sorte de suspense.

Rebondissements multiples ? Là encore, un lecteur pourrait imaginer un flot de retournements de situation propre à un genre littéraire dans lequel ce roman ne se classe pourtant pas. A l'image de la couverture, le récit s'apparente aux vaguelettes de l'eau de la piscine, perturbées par les remous engendrés par les nageurs (en eau un peu trouble, mais à peine).

Personnages troubles, justement ? On est bien loin de gueules inquiétantes ou de protagonistes ouvertement malfaisants. On navigue dans un milieu tout en apparence, où l'argent n'est pas une question. Un environnement où se meuvent des personnages à la fois ancrés dans le libéralisme outrancier typique des États-Unis tout en développant des idées de bobos. Troubles, à leur manière. Même le personnage principal, pourtant presque sans le sous, se fond dans ce groupe social où le fric n'est pas un obstacle aux réflexions sur le grand méchant capitalisme.

Même le titre du roman est trompeur, c'est dire…

Alors quoi ? Comment ai-je ressenti cette lecture, avec la perception qui m'est personnelle ? Une fois acceptée la lenteur du développement du récit et le fait que je plaçais d'autres significations derrière les mots cités plus haut, j'ai pu partiellement apprécier mon immersion dans cette luxueuse villa et la chaleur qui l'entoure.

J'ai vécu durant ces pages aux cotés de personnages qui ont des secrets ; le genre de secrets que tout un chacun peut avoir, rien de rocambolesque. J'ai vogué à travers les mots soignés de l'auteur et écouté les échanges – parfois passionnants, parfois irritants, parfois ennuyeux – des personnages.

La chambre d'ami me semble être davantage une réflexion sur un pan de société. Au travers de protagonistes protégés des affres de la dure réalité du commun des mortels (même celui qui « profite » de l'hospitalité de ceux qui possèdent tout) et qui tentent de se connecter au monde (par la parole, plus que par les actes). C'est, en effet, assez savoureux d'entendre un banquier riche à millions s'intéresser au mouvement Occupy, parler de micro-crédits ou d'investissement dans l'environnement, lors de joutes verbales enlevées.

Au final, même si j'ai trouvé l'intrigue bien maigre, je retiens de cette lecture l'intelligence et la finesse du style de James Lasdun. Si on se met dans le bon état d'esprit, cette lecture – chronique contemporaine mâtinée de noir – apporte quelques satisfactions, davantage intellectuelles qu'émotionnelles.
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Aucun intérêt, plat, et mal écrit... Ce livre que j'ai gagné à un concours Masse Critique ne m'a vraiment pas plu.
C'est poussif, redondant et ennuyeux.

Vraiment dommage de l'avoir attendu 2 mois. A se demander si les "critiques" de magazine sur la 4ème de couverture l'ont vraiment lu...

Passez votre chemin!
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