(...) mon père avait pris soin d'immortaliser notre famille parfaite en nous invitant à poser devant un appareil photos programmé pour ne fixer que nos sourires, en oubliant le vide qui nous enveloppait telle une camisole hermétique aux émotions.
La question n'est pas de savoir où tu es, Nathan, mais plutôt qui tu es. Lorsque tu le sauras, tu pourras être où bon te semble, ça n'aura plus d'importance puisque tu auras ta place partout où tu iras.
Ce que j'ignorais alors, c'et que mes parents s’efforceraient, dés lors de m'inculquer qui était mâle et mal.