L'histoire débute dans le cabinet du Docteur Faber, psychanalyste. Il y reçoit une nouvelle patiente Nathalia. Celle-ci est photographe, mais elle a perdu le goût de son métier depuis qu'elle a assisté à un meurtre. Au départ, on n'en sait pas plus. Comme elle avoue passer ses journées à observer les personnes vivant dans l'immeuble en face de chez elle, Faber lui donne comme tâche d'écrire ce qu'elle voir. Nathalia va alors lui déposer dans sa boîte aux lettres (elle ne souhaite pas qu'il lise devant elle) ses petites histoires. le lecteur les découvre donc en même temps que le docteur. Et avec lui, on s'interroge, « comment peut-elle connaître tant de choses ? » « Qu'est-ce que ces textes disent de la personnalité de Nathalia ? »
Ce roman présente une structure très originale, alternant les chapitres en « Je » quand le psychanalyste parle et les chapitres reprenant les récits de Nathalia.
J'ai beaucoup aimé suivre les questionnements et les interprétations du docteur, en savoir « un peu » plus sur Nathalia et ses voisins. J'ai pris le temps de faire une pause à la fin de chaque petite histoire, mais pas trop longue tant j'avais envie de connaître la fin.
Cette fin totalement surprenante !
J'ai lu plusieurs romans de
Antoine Laurain, avec une affection particulière pour
le chapeau de Mitterrand et
La femme au carnet rouge.
Dangereusement douce rejoint donc mon Top 3 de cet auteur.
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