AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Altervorace


Enfin une romance érotique qui s'assume pleinement. Tu vois une bonne petite comédie romantique légère et savoureuse ? Ben tout pareil mais avec plein de scènes de cul à l'intérieur. Ici, point question de blessure secrète, de psychologie en solde, d'excuses bidons. L'auteur ne cherche pas à nous troubler en utilisant un pseudo sadomasochisme gonflant comment une sorte de médicament générique qui remplacerait la capacité à écrire convenablement. Pas de fouet, pas de salle de torture, pas de contrat, seulement un homme et une femme chauds comme la braise. Et ça fonctionne. Quand les petites culottes se déchirent et que volent les boutons de chemisier, on se prend à se rêver à la place de Chloé Mills. L'alternance des narrateurs -un chapitre pour Bennet, un pour Chloé et on recommence- ajoute la petite touche qu'il faut pour ne pas s'ennuyer une seconde. Bref j'ai apprécié l'aventure. Tu aimes les scènes érotiques et la romance ? Les métaphores littéraires ridicules -tel « perle de sa féminité » pour le clitoris- te rende un tantinet rochon ? Alors je te conseille Beautiful Bastard.

Plus sérieusement le roman de madame Lauren est ce qu'il veut être, de la romance érotique. Ni plus, ni moins. Convenablement écrit, le récit divertie et émoustille dans les bonnes proportions. Et surtout, j'ai apprécié certains aspects qui font du roman un petit coup de coeur pour moi. Ici, l'héroïne n'est ni une vierge soumise ni une cochonne au placard débordant de sextoys. C'est une vraie femme. Ambitieuse, travailleuse, saine et parfois fragile. Bien sûr elle est belle et talentueuse. Et son amant est à son image, charismatique, intelligent et plein de pognon. Et ils aiment le cul. Mais sans traumatisme, sans dysfonctionnement, sans le besoin vibrant de suivre une très longue thérapie. Je suppose que certain reprocheront le côté propret du récit, deux hétérosexuels monogames toussatoussa. Mais prout à la fin ! Est-ce qu'on ferait ce reproche à la reine de la romance qui froufroute, Julia Quinn ? Non. Parce que l'on connaît les codes de la romance régence. Il en est de même ici. Je ne sais pas toi, ami lecteur, mais quand j'ai envie de lire de la romance érotique, je veux qu'on me serve une belle histoire d'amûr avec 80 % de scènes torrides. Je veux gentiment fantasmer pas prouver ma tolérance au SM, à la bisexualité ou à la pratique du bondage. Et Beautiful Bastard remplit plutôt bien ce rôle.
Lien : http://altervorace.canalblog..
Commenter  J’apprécie          514



Ont apprécié cette critique (33)voir plus




{* *}