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Critique de jmb33320
Cet ouvrage, qui a retenu mon attention, était proposé dans le cadre de la dernière opération Masse Critique essais. Je remercie donc Babelio et les éditions du Cerf de me l'avoir adressé.
Jean-Claude Lavigne, l'auteur de ce texte subtil et mesuré, aborde ce domaine de la contemplation mystique avec toute la circonspection nécessaire tant peuvent paraître excessives certaines pratiques dont on peut avoir en mémoire quelques exemples, anciens ou plus récents. Il multiplie donc les conseils qui prouvent la nécessité de faire preuve de beaucoup discernement en la matière
Le cadre est posé dès le départ, il se situe dans une perspective clairement chrétienne et catholique. Pour lui le moment contemplatif se différencie de l'expérience intérieure, qui, elle, se caractérise par une plus grande place laissée au ressenti, aux émotions. le moment contemplatif lui se situe à un autre niveau. Il est presque complètement incommunicable, souvent furtif. Il n'est pas « reproductible » car il est avant tout un échange qui relève du don, de la grâce divine (même si je pense que l'auteur n'emploie pas ce mot, je ne crois pas trahir sa pensée).
Voici comment est défini le moment contemplatif : « Il n'est pas celui que les mystiques appellent l'union, mais simplement un moment enamouré avec Dieu venu nous visiter et que nous percevons tout proche. Moment étonnant qui suspend tout. Rien ne se pense, rien ne se dit. Perception vive d'une proximité entre Dieu et chacun de nous, jeu de regards, présence au coeur du silence. Bien sûr tout peut être illusion et il est bon de se méfier de ces moments… mais tout n'est pas création imaginaire ou invention maladive. La rencontre est là et elle est heureuse. » (page 141).
J'ai vraiment apprécié la manière dont l'auteur avance dans son essai. D'une disposition d'esprit à la contemplation (prières, lectures, silence, veille…) vers ce qu'il nomme « l'encontre énamouré » d'après une traduction de Saint Jean de la Croix.
Ce livre réclame temps et attention. Je l'ai probablement lu trop vite pour en saisir vraiment toutes les subtilités. Mais comme c'est tout à fait le genre d'ouvrage sur lequel on peut revenir, méditer, je pense qu'il ne prendra pas la poussière, oublié dans un coin. Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce sujet (et peut être un peu plus de temps en cette fin juillet) n'hésitez pas !
Jean-Claude Lavigne, l'auteur de ce texte subtil et mesuré, aborde ce domaine de la contemplation mystique avec toute la circonspection nécessaire tant peuvent paraître excessives certaines pratiques dont on peut avoir en mémoire quelques exemples, anciens ou plus récents. Il multiplie donc les conseils qui prouvent la nécessité de faire preuve de beaucoup discernement en la matière
Le cadre est posé dès le départ, il se situe dans une perspective clairement chrétienne et catholique. Pour lui le moment contemplatif se différencie de l'expérience intérieure, qui, elle, se caractérise par une plus grande place laissée au ressenti, aux émotions. le moment contemplatif lui se situe à un autre niveau. Il est presque complètement incommunicable, souvent furtif. Il n'est pas « reproductible » car il est avant tout un échange qui relève du don, de la grâce divine (même si je pense que l'auteur n'emploie pas ce mot, je ne crois pas trahir sa pensée).
Voici comment est défini le moment contemplatif : « Il n'est pas celui que les mystiques appellent l'union, mais simplement un moment enamouré avec Dieu venu nous visiter et que nous percevons tout proche. Moment étonnant qui suspend tout. Rien ne se pense, rien ne se dit. Perception vive d'une proximité entre Dieu et chacun de nous, jeu de regards, présence au coeur du silence. Bien sûr tout peut être illusion et il est bon de se méfier de ces moments… mais tout n'est pas création imaginaire ou invention maladive. La rencontre est là et elle est heureuse. » (page 141).
J'ai vraiment apprécié la manière dont l'auteur avance dans son essai. D'une disposition d'esprit à la contemplation (prières, lectures, silence, veille…) vers ce qu'il nomme « l'encontre énamouré » d'après une traduction de Saint Jean de la Croix.
Ce livre réclame temps et attention. Je l'ai probablement lu trop vite pour en saisir vraiment toutes les subtilités. Mais comme c'est tout à fait le genre d'ouvrage sur lequel on peut revenir, méditer, je pense qu'il ne prendra pas la poussière, oublié dans un coin. Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce sujet (et peut être un peu plus de temps en cette fin juillet) n'hésitez pas !
