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Critique de Big-Bad-Wolf


Ce premier tome de la Reine Rouge est ma première expérience de lecture avec la plume de Mark Lawrence, plutôt connu dans le milieu ces dernières années.

Nous suivons le prince Jalan dans cette aventure, un anti-héros qu'on se prend bien vite à apprécier. le ton est donné dès les premières lignes de la narration à la première personne : il est un menteur, un tricheur et un lâche. Voilà pour le portrait du personnage principal ! Bien vite et par un coup du sort, Jal va se retrouver lié à un Nordique du nom de Snorri par un sortilège, et arraché à sa vie de dettes et de débauche pour se lancer dans une mission de sauvetage désespéré dans le Nord. Ce premier tome est centré sur le voyage et sur cette quête, au cours de laquelle on va en apprendre à la fois sur l'univers, sur l'histoire des personnages et sur leur personnalité.

L'univers de cette saga semble clairement inspiré de notre bonne vieille Europe, remaniée par l'auteur tant au niveau géographique que par les noms. Beaucoup d'entre eux ont des inspirations que l'on connaît bien (les royaumes de Roma, de Florence ou de Rhone par exemple). Nous allons croiser des peuples que nous connaissons de par notre Histoire réelle, comme les Vikings qui ont une place importante dans le récit, ainsi que des dieux pour le moins familiers (Thor, Odin, Loki, mais aussi Jesu...). Cet univers de fantasy est donc riche en clins d'oeil... voire plus ? J'ignore s'il s'agit d'éléments dont on a connaissance en lisant auparavant les autres sagas de l'auteur (notamment celle de l'Empire Brisé), mais un peuple nommé les Bâtisseurs, disparus au moment de l'intrigue, ont laissé de curieuses empreintes sur le monde... comme un réseau utilisé par des trains, ou des mannequins en plastique... Serait-on face à un monde qui a fait suite au nôtre après une sorte d'apocalypse ?

En bref, j'ai vraiment apprécié ma lecture. le lien entre Jal et Snorri est bien exploité, et s'il n'est pas question pour le prince de devenir quelqu'un d'honorable, il semble néanmoins évoluer presque malgré lui durant le récit. Les passages épiques et sanglants ne sont pas en reste, tout comme des moments qui eux prêtent à sourire. Même si on est loin du héros que l'on aime au premier regard, on se prend vite à apprécier ce prince qui se vautre dans le péché... Et pour ma part, j'ai hâte de voir ce que la suite lui réserve !
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