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Critique de Yggdrasila


Bienvenue dans le huis-clos des vestiaires du cours de sport !
Dans cette bande dessinée, Timothé le Boucher traite le sujet délicat du harcèlement scolaire.

Pas facile tous les jours pour Corentin, un adolescent en surpoids et souffre-douleur de sa classe.
En effet, chaque jeudi dans le dos de la prof n'importe quelle excuse est bonne pour l'humilier, le rabaisser ou même le violenter physiquement. Tant qu'il reste la cible des moqueries et que cela fait rire les camarades. Surtout Gauthier, un des garçons populaires et respectés.
Mais face à ce groupe déchaîné, Corentin a-t-il une chance de trouver sa place et de surmonter sa souffrance ?

Cet ouvrage de 127 pages se lit d'une traite avec intérêt.
Par contre, je m'attendais à une lecture poignante avec de nombreux moments bouleversants, mais ce ne fut pas le cas.
Malgré les quelques passages inévitables qui caractérisent le harcèlement, j'ai trouvé que le récit était trop porté sur l'aspect humoristique des adolescents qui blaguent entre eux.

Cependant, l'auteur met bien en avant le fait qu'il puisse exister des hiérarchies dans les groupes d'élèves et que chaque adolescent tient à sa réputation.
À travers une vue d'ensemble des collégiens, il aborde avec justesse plusieurs sujets comme la puberté, la sexualité, la pudeur, la virilité, le voyeurisme...

Du côté graphique, les dessins sont fidèles au style de l'auteur. La calorimétrie est axée sur des tons pastels qui sont agréables à regarder.
Les dialogues sont parfois puérils, mais ils restent assez drôles puisqu'ils sont représentatifs de cette tranche d'âge.
J'ai été surprise par la fin, mais je n'en dirai pas plus.

Bref, une petite déception avec cette BD pour le manque d'émotions.
Par ailleurs, Ces jours qui disparaissent et le patient, m'attendent dans ma PAL et je me réjouis à l'avance de les découvrir.
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