Le mystère Goldman : Portrait d'un homme très discret

« Nous sommes en 2004. La scène se déroule dans une salle polyvalente, à Allauch, une commune située en périphérie de Marseille. On se préparait pour les dernières Francofolies de Jean-Louis Foulquier. A la fin de la répétition, Jean-Jacques dit simplement, à sa façon : « Ecoutez les gars, ce soir, ce sera la dernière. Après j’arrête » . Il n’a pas dit définitivement. Il n’a jamais dit non plus qu’il reviendrait… » Michael Jones

A ses débuts, il a généré un effet "chanteur à minettes". Mais contrairement à d'autres, il n'a jamais cherché à l'entretenir. Pas plus à jouer la carte du people.

A la fin de la répétition, Jean-Jacques a simplement dit à la façon Goldman: "Ecoutez, les gars, ce soir, ce sera la dernière. Après, j'arrête." Il n'a pas dit définitivement. Il n'a jamais dit non plus qu'il reviendrait. (Michaël Jones)

Les chansons sont souvent plus belles que ceux qui les chantent

"si le propos est bien de percer la personnalité énigmatique de Jean-Jacques Goldman, ce triangle psychologique apparaît déterminant : d'un côté, Alter, le père, droit et intègre ; de l'autre, Pierre, ce frère de l'ombre, charismatique, intelligent, mais à la personnalité trouble et au destin sulfureux ; Jean-Jacques enfin, ou la raison silencieuse"

Aux scouts, on apprend vraiment à entrer en contact avec le monde.
Le rapport avec l'autre est sain. Parce qu'on s'est construit soi-même, l'autre n'est plus un besoin, mais un désir.

Dire que Jean-Jacques Goldman a été signé aux forceps relève du doux euphémisme. Personne n'en voulait, oui. Plus tard, ils furent quelques uns à l'avoir occulté... (Jean Mareska)

C'était un type particulier, qui contrôlait très bien ses émotions et dont je me disais qu'il était malin et pragmatique. Jean-Max, son meilleur ami.

J'ai l'impression que tout ce que je fais, c'est d'essayer de ressembler à mon père.

"J'ai l'impression que tout ce que je fais, c'est d'essayer de ressembler à mon père.",

Jean-Jacques GOLDMAN