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Critique de moravia


On a retrouvé un matin près des souks aux bijoutiers le corps de Chester la gorge tranchée. Mike Coppolano se rend à Beyrouth pour connaitre les circonstances de la mort de son collègue du Federal Bureau of Narcotics. Afin de démasquer les assassins, il endosse une fausse identité. Il sera Mike Gibson, journaliste à la recherche de contacts pour son reportage sur le Liban. Un journaliste un peu spécial puisqu'il touche aussi au trafic de cigarettes que lui fournissent les services US afin d'infiltrer le milieu de la drogue de Beyrouth.
Auguste le Breton n'a pas été loin de réaliser un bon roman policier et les différentes descriptions de Beyrouth confirment qu'il possède la plume pour cela. Il sait aussi jouer la partition dramatique. La scène du sauvetage des enfants d'un trafiquant lors d'une tempête en mer est une belle réussite. Mais ce beau tableau est terni par d'autres parties qui m'ont consterné. La scène de séduction puis d'amour entre Mike et Nouhad el Ajamié, soeur de l'émir, est des plus grotesque. Une chose à la guimauve totalement décalée qui fait s'esclaffer le lecteur devant tant de clichés. Les dialogues sont d'une banalité à faire bailler le lecteur le plus indulgent et trop souvent Auguste le Breton emprunte des raccourcis afin de pallier la faiblesse de son scénario.
Avec ce livre j'ai rêvé du Liban d'avant la guerre civile. La douceur de ses nuits d'été en bord de mer, la baie de Jounieh, la grotte aux pigeons noyée dans le bleu profond de la Méditerranée, les ruines de Byblos, la langue française...
C'est la raison de mon indulgence dans la notation de ce livre qui mérite peut-être que trois étoiles...
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