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Rififi tome 3 sur 13
EAN : 978B0000DLR7K
Plon (30/11/-1)
2.83/5   3 notes
Résumé :
La gifle résonna comme un claquement de fouet. Le fauteuil d'osier bascula et roula en arrière. Nouhad aurait fait de même si Mike ne l'avait retenue. Sa main avait crocheté dans le maillot noir qui la vêtait toujours et, comme elle ouvrait la bouche et criait, il la refrappa. Avec autant de férocité. La tête de la jeune femme ballotta de droite et de gauche et comme il la lâchait, Nouhad roula plusieurs fois sur elle-même avant d'aller donner du front contre le pi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
On a retrouvé un matin près des souks aux bijoutiers le corps de Chester la gorge tranchée. Mike Coppolano se rend à Beyrouth pour connaitre les circonstances de la mort de son collègue du Federal Bureau of Narcotics. Afin de démasquer les assassins, il endosse une fausse identité. Il sera Mike Gibson, journaliste à la recherche de contacts pour son reportage sur le Liban. Un journaliste un peu spécial puisqu'il touche aussi au trafic de cigarettes que lui fournissent les services US afin d'infiltrer le milieu de la drogue de Beyrouth.
Auguste le Breton n'a pas été loin de réaliser un bon roman policier et les différentes descriptions de Beyrouth confirment qu'il possède la plume pour cela. Il sait aussi jouer la partition dramatique. La scène du sauvetage des enfants d'un trafiquant lors d'une tempête en mer est une belle réussite. Mais ce beau tableau est terni par d'autres parties qui m'ont consterné. La scène de séduction puis d'amour entre Mike et Nouhad el Ajamié, soeur de l'émir, est des plus grotesque. Une chose à la guimauve totalement décalée qui fait s'esclaffer le lecteur devant tant de clichés. Les dialogues sont d'une banalité à faire bailler le lecteur le plus indulgent et trop souvent Auguste le Breton emprunte des raccourcis afin de pallier la faiblesse de son scénario.
Avec ce livre j'ai rêvé du Liban d'avant la guerre civile. La douceur de ses nuits d'été en bord de mer, la baie de Jounieh, la grotte aux pigeons noyée dans le bleu profond de la Méditerranée, les ruines de Byblos, la langue française...
C'est la raison de mon indulgence dans la notation de ce livre qui mérite peut-être que trois étoiles...
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Du policier à l'ancienne, ça a prit un sacré coup de vieux quand même, cependant ce qui m'a beaucoup plu c'est le soin apporté aux détails, on visite Beyrouth comme si on y était. Je n'ai pas aimé ma lecture car en plus des trop nombreux clichés, il y a beaucoup de raccourcis prit, ce qui donne un étrange rythme au livre, ce n'est pas vraiment des retournements de situations, plutôt des facilitées prisent par l'auteur pour redonner au lecteur une raison de continuer le roman. Entre autres il y a également une grande faiblesse dans les dialogues, couplé à des chapitres un peu trop longs pour moi, j'ai eu du mal à terminer cette lecture.
Même pour l'époque, ça ne devait pas être le bouquin du siècle, c'est assez pathos, voir ridicule et je pense notamment à la scène de drague qui manque cruellement de réalisme. Les personnages aussi sont assez bateau, le tout manque de profondeur. En bref, je n'ai pas apprécié.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Khalde, l'aérogare de Beyrouth, fondait sous le soleil accroché au ciel trop pur. Un vrai soleil d'Orient, très haut, presque blanc, implacable. Le Boeing de la Pan American Air-Ways, qui arrivait de New York via Londres, étincelait comme un long cigare de métal. Une odeur d'essence et d'huile chaude, qui coupait les jambes et donnait envie de rendre, stagnait autour. Un à un, les passagers émergeaient de l'avion et tous clignaient des yeux à la brutale lumière du dehors.

(incipit)
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Devant lui, dans une vue imprenable, s'étendait au-delà de la rue Minet el Mosn et des magasins indiens sans étages, la mer bleue, trop bleue, d'un bleu qui allait se confondre au loin avec le bleu du ciel, trop bleu lui aussi. Et dans ce mauvais bleu de carte postale trônait le soleil, rond et blanc, caïd de la terre brûlée et de la mer fumante.
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Nulle brise, nul souffle n'agitait les papiers sales traînant dans les rues; à croire qu'ils étaient collés au sol.
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