S'il fallait définir la nouvelle chez
Le Clézio, on pourrait dire qu'elle est comme un trait au scalpel. Elle offre une immersion saisissante dans la vie des personnages au moment où celle-ci semble basculer.
La narration est énigmatique, touffue et exploite toujours la part de mystère, des personnages, en remontant le fil du temps et en laissant quelques questions sans réponses.
Il y a toujours les thématiques du voyage, de prendre le large et des tragédies
Ces deux histoires sont bien lestées pour mieux suivre les volutes émotionnelles, invisibles de l'intérieur, mais qui labourent pourtant les personnages.
De son écriture directe, incroyablement libre,
Le Clézio restitue l'énergie vitale de la jeunesse et les craintes de la vieillesse. Il les regarde se brûler, s'épanouir, et transforme le chagrin en idées, sondant les peurs les plus profondes avec intelligence et subtilité.
Commenter  J’apprécie         520