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Critique de Yaourtlivres


Un récit dense et inspiré de l'histoire familiale de le Clezio. Dans un contexte de patrimoine confisqué, le narrateur est à la recherche d'un "ailleurs" et il est guidé dans sa quête de sens par des figures féminines fortes et spirituelles, presque magiques (on pense à des fées philosophiques).
Dans La Quarantaine, j'ai particulièrement aimé le fil invisible rimbaldien.
Au delà de la grande maîtrise narrative qui entremêle les dimensions historiques, psychologiques et fantastiques, je suis encore une fois séduite par la capacité de le Clezio à rendre vivant un paysage ou une atmosphère: la nature devient un personnage à part entière. Cet éloge de la beauté du monde, étonnant de modernité et d'actualité, nous invite en permanence à la contemplation.
La complexité des passages descriptifs, loin de lasser, nous incite souvent à relire des paragraphes entiers pour en saisir la subtilité.
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