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Critique de lecassin


Par les temps qui courent, on ferait bien de lire et/ou relire « Etoile errante ». Non pour y trouver des solutions, mais pour se persuader que l'Histoire repasse souvent les plats… Amers, les plats, pour le moins…
Nous sommes en 1943 et Esther fuit, avec sa mère. Elle est juive et elle fuit devant l'horreur du nazisme : un voyage qui les mènera de l'arrière-pays niçois vers l'Italie. A la fin de la guerre elle tentera de rejoindre Israël ; voyage faisant, elle croisera le regard de Nejma, elle aussi jetée sur les routes par la guerre. le contact des deux jeunes filles se réduira à ce regard et à unéchange de noms, mais les marquera toute leur vie. Comme Esther, Nejna est une exilée… dans son propre pays… Elle est Palestinienne.
Comme je le disais plus haut, il n'y a pas de solutions à chercher dans cet opus, un peu décousu de notre Prix Nobel… Un opus qui nous fait toucher la vanité de la guerre, et la difficulté de créer ex nihilo, l'Etat d'Israël.
Il me restera de cette lecture de merveilleux passages comme Le Clézio sait nous les faire sentir ; de magnifiques passages…
« Etoile errante » n'est pas mon roman préféré de l'auteur. Reste une lecture forte sur un thème fort et douloureux, celui de la quête d'identité « impossible » de deux jeunes filles que la guerre et la barbarie des hommes a jetées sur les routes de l'exil, au milieu de l'incurie des politiques.
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