Finalement, ce livre pose deux questions sans en donner la réponse tellement la question est absurde : à quoi sert
la guerre ? Qui a-t-il d'aussi absurde ?
L'allégorie est portée par Esther qui fuit le nazisme avec sa mère. Elle tentera naturellement de rejoindre Israël et fera des rencontres sur son chemin (comme Nejna qui est, elle aussi, déracinée : elle est Palestinienne).
Au fond,
Le Clezio nous prouve que nous ne sommes pas si différents : tous des hommes avec du sang qui coule dans nos veines. Alors à quoi bon s'échiner à s'entretuer ?
Pas le meilleur roman de le Clezio. Tout de même largement au-dessus du lot.
Commenter  J’apprécie         30