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Première rencontre avec Aude le Corff et j'ai beaucoup aimé sa plume.
"Ne fréquentez jamais un auteur, il s'emparera de votre vie pour peu qu'elle l'intéresse, et la livrera en pâture à des inconnus. Les écrivains sont des charognards. Mais des charognards fragiles, qui peuvent se laisser dévorer par leurs proies s'il n'y prêtent pas attention et y mettent des sentiments."


L'intrigue m'a elle un peu moins plu. C'est l'histoire d'une femme, enceinte de son deuxième enfant, qui décide de s'installer en province avec sa famille. Seulement, l'ancien propriétaire a garder la clef et revient régulièrement dans sa maison. C'est l'occasion pour la narratrice d'échanger quelques mots avec lui et de se replonger dans ses souvenirs.

Le livre est pourtant très bien écrit et plutôt court (moins de 200 pages mais je me suis un peu ennuyée. Je m'attendais, je pense a quelque chose d'autre, quelque chose de plus dynamique. Je retenterai ma chance avec Les arbres voyagent la nuit, l'autre roman de l'auteur qui attend dans ma PAL.

Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Mais pourquoi ai-je mis autant de temps avant de lire ce superbe roman ? Souvent je l'ai pris en mains lors de mes flâneries en librairie, tripoté un peu, hésité avant de le reposer... Peut-être plus tard me disais-je... Heureusement, je me suis décidée. Il faut dire que quelques billets élogieux de la part de blogueuses dont j'apprécie les choix ont fini par me décider. Heureusement, oui. Parce que les plumes qui font à ce point naître l'émotion, ce serait dommage de passer à côté.

Et la plume d'Aude le Corff m'a touchée au coeur. Sa subtilité m'a emmenée tout doucement vers des territoires enfouis, dans les mystères de l'alchimie des sentiments et des fragilités affectives. Elle a fait vibrer une corde sensible, se nouer ma gorge, couler quelques larmes. Et j'ai refermé ce livre avec une douce sensation d'apaisement.

Tout commence avec une maison. Plus très jeune, à la décoration un peu passée, mais parfaite pour accueillir un couple fuyant la capitale pour s'installer en Bretagne avec leur fille et un nouveau-né. La narratrice, auteure de romans policiers y passe la majeure partie de ses journées et peine à s'approprier ce nouveau territoire où subsistent encore les empreintes de son ancien propriétaire. Ce dernier prend l'habitude de quitter la maison de retraite où il vit à quelques rues de là pour venir passer ses journées dans son ancienne demeure, sans que la jeune femme ne s'y oppose. Peut-être devine-t-elle, avec son instinct d'écrivain que l'histoire du vieil homme pourrait rejoindre la sienne ? Petit à petit, les deux s'apprivoisent jusqu'à libérer une parole trop longtemps étouffée. L'histoire de Guy fait étrangement écho à la relation compliquée de la narratrice avec son propre père. Il semble qu'avant d'entamer une nouvelle vie, cette maison ait besoin d'expurger le passé pour que ses habitants, anciens et nouveaux puissent repartir sur des bases apaisées.

La rencontre est belle entre ce vieil homme, handicapé par des sentiments enfouis sous le poids de son histoire familiale traversée par la grande Histoire et cette jeune femme pleine de questions sans réponses. Ils se tendent l'un et l'autre un miroir qui leur renvoie leurs failles et leur offre les éléments de compréhension qui leur manquaient jusque-là. Elle pour construire sa vie avec une nouvelle sérénité, lui pour la terminer un peu plus en paix avec lui-même.

"Les mots nous libéreront-ils ?" s'interroge la narratrice. En tout cas, ils sont plus que nécessaires comme le démontre l'auteure avec beaucoup de finesse. Ils soignent, ils aident à construire, ils permettent la transmission. Ils sont la vie.

Avec L'importun, Aude le Corff nous offre un magnifique voyage dans les tréfonds de l'âme humaine, et un joli concentré d'émotions. Subtil et touchant.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Le titre le nomme ainsi, mais au fait, est-il si importun ce vieux monsieur qui s'échappe de sa maison de retraite pour revenir dans son ancienne maison où se sont installés la narratrice et sa famille ?

On entre très facilement dans ce livre et on y croit. Une amie pourrait nous raconter cela, elle va au cinéma, s'occupe de ses enfants, suit l'affaire Pistorius à la télévision. mais par l'intermédiaire des conversations avec l'ancien propriétaire qu'elle apprivoise peu à peu et avec qui elle retrouve sa propre histoire, des sujets importants sont abordés : les manquements affectifs dans l'enfance impossibles à surmonter, les traumatismes des enfants de résistants pendant la guerre, le réconfort à trouver dans les choses simples.

Sans mièvrerie et sans facilité, ce court roman d'a peine 200 pages est une lecture facile, mais qu'on aurait tort de négliger d'une nouvelle voix de la littérature française, qu'on avait connu par son brillant blog Aude Nectar.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'ai été agréablement surprise par l'écriture d'Aude le Corff , j'ai apprécié sa sensibilité ,les thèmes abordés
L'auteur nous raconte l'histoire d'une jeune femme enceinte de son deuxième enfant qui quitte Paris pour une ville dont elle ne citera jamais le nom , une maison en périphérie d'une ville portuaire , j'ai bien aimé ce petit mystère .
Le récit est celui d'une rencontre entre la nouvelle propriétaire de la maison , qui a arrêté de travailler pour se consacrer à sa passion l'écriture et l'ancien propriétaire , vieil homme bougon qui commence à perdre la tête et est placé par ses deux filles en maison médicalisée non loin de son ancienne maison . Vieil homme qui va commencer des visites intempestives, se comportant comme si c'était encore sa maison. Au début de ces rencontres forcées , il est impoli , n'adresse pas à un mot à celle qu'il prend pour une usurpatrice .Contre toute attente et c'est le cas de le dire , ces deux là vont s'apprivoiser , lui l'ours mal léché va finir par baisser sa garde , se laisser aller à des confidences de plus en plus touchantes .
Des confidences où pour la première fois de sa vie , Guy va enfin arriver à se dévoiler , à écouter aussi , ce qu'il a été incapable de faire toute sa vie , une réelle amitié va naître entre les deux .
Tous les deux vont évoquer leur père, les blessures inguérissables de leur enfance , un père résistant qui a été torturé à mort pour Guy , un père qui n'a pas reçu d'amour et qui sera incapable d'en donner à sa fille pour la jeune femme .
Chassés croisés de confidences qui restent dans la retenue , évocations de souvenirs que Guy n'a jamais pu partager avec sa famille , sa femme a fini par le quitter , ses filles lui parlent à peine , il a fini par provoquer ce qu'il redoutait le plus , le départ des êtres qui lui étaient chers , enfermé dans une douleur , une angoisse terrible due au drame irréparable vécu dans son enfance , l'arrestation de son père résistant par la Gestapo , plus tard il va découvrir que son père a été atrocement torturé et c'est le début d'une enquête impossible , une obsession qui va prendre toute la place , une quête qu'il ne veut pas partager pour ne pas ajouter du chagrin à celui de sa mère .
Chose que nous faisons souvent pour ne pas faire souffrir nos proches , faire semblant d'oublier .
Vous l'avez compris j'ai beaucoup aimé ce livre , découvrir cette plume sensible , nuancée .
Ce roman fait partie du prix du deuxième roman et je dois dire que la qualité des lectures m'enchante .
Cette critique est une version légèrement modifiée de la première mise en ligne il y a quelques jours .



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C'est ennuyeux de lire un livre avec une fausse idée de départ sur l'ouvrage...dont je suis seule responsable !

Je ne sais toujours pas pourquoi je pensais trouver là un livre au ton décalé et humoristique...l'idée de ce vieux monsieur qui revient dans son ancienne maison, et le titre "L'importun" me faisait penser à des situations cocasses ou comiques.

Et bien, il n'en est rien...puisqu'il est question de souvenirs douloureux, d'enfance meurtrie par la disparition brutale de la figure paternelle etc...
Certes une relation se tisse entre la narratrice et Guy...mais, j'ai trouvé cela un peu artificiel, peu réaliste. Je l'aurais peut être plus accepté si le registre avait été de l'ordre du comique.

Alors, pour un livre choisi pour une lecture de Noël, c'était un peu tristounet et je suis restée sur ma faim. Dommage...

Les souvenirs accumulés dans la cave m'ont cependant fait penser au "Madeleine project" qui a récemment fait parler de lui sur la toile. Pour découvrir ce projet c'est ici https://storify.com/clarabdx/madeleineproject
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Définition du mot importun; adj. Qui ennuie ou fatigue par une présence intempestive ou un comportement hors de propos; p. ext. indésirable. Synon. embêtant (fam.), encombrant, envahissant, fâcheux, indiscret, insupportable. Hôte, solliciteur, visiteur importun; se rendre, se sentir importun; craindre d'être importun.
C’est bien la définition qui convient à Guy au début du roman. Guy est un vieil homme dont la maison vient d’être vendue. Il vit depuis lors dans une maison médicalisée.
La narratrice et son mari sont devenus propriétaires de sa maison. Elle est écrivaine, et travaille donc à la maison. Un beau jour, elle entend une clé tourner dans la serrure. Elle comprend que c’est l’ancien propriétaire. Il entre, l’ignore, la toise, et descend à la cave où il bricole un moment puis s’en va lui faisant bien comprendre qu’il est chez lui et qu’elle n’est pas chez elle. Elle ne sait rien dire et il prend l’habitude de venir. La relation, très froide au début devient une vraie amitié et une très belle complicité naît entre eux.
Il lui confiera la très grande souffrance de sa vie, ce qu’il n’a jamais dévoilé à personne, elle lui parlera de son père et de leur mauvaise relation, donnant-donnant,
Ce roman est, pour moi, un récit sur la souffrance de certains Résistants pendant la dernière guère et le manque que leur mort a causé. Mais aussi sur l’horreur et les dégâts causés par leur torture au sein de leur famille et plus précisément à leurs enfants.
C’est aussi l’histoire d’une maison, lien entre les gens : Guy y revient même si elle ne lui appartient plus, sa femme l’a quittée ne supportant plus son mari renfermé. Ses filles la vendent de commun accord, mais la plus jeune, proche de son père, revient la visiter après la mort de celui-ci, l’aînée ne reviendra jamais la voir, c’est, il me semble la manière qu’elle a de garder ses distances par rapport à son père. La nouvelle propriétaire, aime la maison et devient la confidente du vieil homme. Quand elle apprend son décès, sa première pensée est qu’il n’est pas mort dans sa maison.
Magnifique roman donc, très belle plume. Je lis ce livre dans le cadre du festival « Deuxième roman » de Marche-en-Famenne, c’est le premier de la série que j’ai lu(en deux petits jours) et je crois qu’il en faudra beaucoup pour le détrôner : nous avons six livres à lire et un seul a le Prix du Deuxième roman.
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Ce deuxième roman d'Aude le Corff est une réussite, elle nous conte la vie et la rencontre entre une jeune mère écrivain et l' ancien propriétaire de sa maison. La narratrice a deux enfants, elle veut fuir le tumulte parisien et vient s'installer en bord de mer en Bretagne, elle et son mari ont le coup de foudre pour une maison ancienne. Cette maison est vendue suite au placement dans une résidence médicalisée du propriétaire Guy par ses 2 filles, celui-ci n'habite pas très loin de son ancienne demeure.

Le roman évoque la relation de la narratrice vis-à-vis de cet intrus Guy qui fait irruption dans sa maison et sa vie. Il l'a fait se replonger dans sa propre histoire et ses relations compliquées avec son père. Elle se rappelle aussi ses grands parents et le poids des exigences familiales, cet héritage du manque de confiance qui la poursuit car comme son père qui n'était jamais assez bien pour ses parents, elle ne croit pas en ses capacités d'écrivain.

L'héritage douloureux qui empêche de vivre est aussi au coeur du récit du vieux monsieur qui comprend qu'il est passé à côté de sa vie, de ses filles à cause de son histoire familiale et des souvenirs de la 2nde guerre. Il est resté bloqué dans le passé, dans les traumatismes de son enfance. L'idée de la difficulté de communication au sein de la famille, du ressentiment est aussi présente dans l'histoire de la narratrice vis à vis de son père.

On a de très belles descriptions de la nature, de la maison qui est un personnage à part entière, du jardin qui donne de belles pauses poétiques, mélancoliques au récit. Elle semble être le témoin des secrets et de la vie de ses propriétaires, car elle seule reste par delà le temps. Cette métaphore du temps qui passe, de l'évolution d'une vie, d'apprendre à vivre avec ses blessures intimes m'a beaucoup plu. En contrepoint,cette vision de la nature et des animaux plus humains et bienveillants que les hommes eux-même font du bien et donne une belle leçon et philosophie de vie.

La vieillesse, le poids des souvenirs, la filiation sont des thèmes importants qui font écho chez le lecteur, nous interroge sur notre propre histoire et notre comportement. J'ai aimé la réflexion sur le fait de reproduire ou non les traumatismes de l'enfance, le manque d'amour et les relations compliquées avec sa famille.

La tendresse et le fait que les 2 personnages s'apprivoisent sont intéressants. Les hésitations, les doutes de la narratrice, sa vision de l'écriture et du fait que l'écrivain est comme un vampire qui s'inspire de son entourage est agréable. J'ai aimé sa fragilité, ses interrogations et ses reflexions sur la vie. Les personnages sont vraiment attachants et j'ai apprécié de suivre leurs échanges et ces instants de vie.

Allez découvrer cet importun qui vous bousculera dans votre propre vie, votre passé et vous bouleversera, un énorme coup de coeur pour ce livre. Lisez le il fait du bien à l'âme.

PS: merci à Babelio de me l'avoir fait découvrir et à l'auteur pour ces instants de nostalgie, ces frissons d'émotions ressentis au cours de la lecture.
Lien : http://eirenamg.canalblog.co..
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"[...] dans une maison de pierre aux fenêtres encadrées de briques, vivait un vieil homme retranché du monde...".
Le roman d'Aude le Corff commence comme un conte de fées, mais très vite le ton laisse présager une menace encore indéfinie. La maison, belle et accueillante au printemps, devient mélancolique et mystérieuse lorsque la narratrice y emménage, en automne. La cave garde encore les traces de la famille qui a vécu en ces lieux : outils, lettres, vieux livres dont toute une série concerne le nazisme, meubles anciens... Les croix gammées gravées sous le rebord de la fenêtre d'une chambre semblent confirmer un passé odieux, enfermé entre les murs de pierre.
Alors que ses enfants sont à l'école et son mari au travail, la narratrice consacre ses journées à l'écriture de son quatrième roman : un thriller psychologique. Son roman contaminerait-il la réalité ?

A ce moment du récit, le lecteur ne sait à quoi s'attendre, ni vers quelles contrées romanesques vont l'attirer les prochaines pages. Maléfices et surnaturel ou jeu de miroirs avec l'écriture fictionnelle ?

C'est alors que surgit l'important importun...

Ce vieil homme arrogant, ancien propriétaire de la maison, n'est pas prêt à céder la place et à laisser un écrivain s'insinuer dans son histoire. Il va et vient, taille les rosiers, répare les meubles, se confine dans la cave, sous les yeux de la narratrice qui n'ose le chasser.

Un long apprivoisement mutuel est alors raconté avec la subtilité et la délicatesse d'un pétale de rose séché entre les pages d'un vieux livre.
Pourtant c'est aussi une histoire de fantômes, ces fantômes du passé qui ne cessent de hanter les deux personnages et dont la mémoire, brutalement ranimée, ravive les blessures. La douleur est perceptible de ces chagrins jamais confiés, de ces silences funestes. Une douleur qui s'apaise au fil des mots par le miracle de cette rencontre improbable et de la re-connaissance de deux êtres que, selon les apparences, tout oppose. Mais Aude le Corff creuse bien au-delà des apparences, jusqu'à la mise à nu des détresses fondatrices et destructrices. Les chagrins d'enfants deviennent le ciment de cette drôle de relation et la maison matérialise un territoire partagé, territoire de l'intime, du secret dont la confidence permet de solder les comptes du passé.

La transmission, la filiation, les liens que savent tisser ou déchirer les êtres sont au coeur de ce roman entre printemps et automne, entre présence et absence. L'écriture d'Aude le Corff suscite des émotions indéfinissables, où les pointes d'amertume sont enveloppées d'une douceur apaisante. Elle nous emmène dans un jardin où l'avenir est prêt à germer sur le terreau du passé. Juste et beau.
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Comme dans son 1er roman, il est question d'un vieux monsieur mais cette fois-ci le narrateur est une jeune femme, écrivain de roman policier et mère de 2 enfants et ce n'est pas un road-movie mais un huit-clos.

La jeune femme vient de s'installer dans une vieille maison en Bretagne et l'ancien propriétaire revient la visiter tous les jours comme s'il était encore chez lui. Elle le laisse faire. le vieux monsieur n'est pas pourtant pas très sympathique aux premiers abords.

Tout doucement les langues se délient et chacun confie son histoire, ses blessures à l'autre.

On y évoque des pères, un disparu trop tôt pendant la seconde guerre mondiale exécuté alors qu'il était résistant, un autre là mais absent et violent.

Si certaines petites choses m'ont gênée dans ce livre (la partie centrale un peu lente, les citations de marque que je trouve injustifiées), j'ai beaucoup aimé l'ambiance douce et nostalgique qui se dégage de ces lignes et les thèmes abordés (la relation enfant-père, l'importance de « conter » « raconter » « mettre des mots », la résilience, le lien transgénérationnel).
Lien : http://delphinesbooksandmore..
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Tout juste deux heures de lecture pour ce roman et pourtant, même si on peut lui faire quelques reproches, un moment entre parenthèses mêlant tendresse et questionnements. C'est une histoire de résilience, de pardon, de chagrins enfouis, de douleurs muettes. C'est un livre qui parlent des pères, les absents, les violents, les taiseux. C'est aussi un roman d'amour et de filiation, de tout ce qu'on traîne de notre passé et qui compose notre histoire. C'est parfois aussi, au gré des pages, une réflexion sur l'acte d'écrire, ce qu'on laisse transparaître de soi en couchant des mots sur le papier.
J'aurais sans doute aimé que certains passages soient plus "creusés", mais les sentiments sont pourtant joliment et justement décrits. J'aurais peut-être aimé plus d'ombres dans le passé des héros, plus de choses inavouables, mais j'ai passé un bon moment et j'ai trouvé les personnages attachants.

Nota : attention p.25 phrase incompréhensible :
"La culpabilité de Yoko coule dans mes veines lorsque je décris comment le garçon disparu la tourmente."
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