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Critique de Pois0n
Après deux tomes certes perfectibles, mais convaincants et surtout rythmés, ce troisième opus des « Enquêtes aux jardins » surprend un peu. Oubliez le thriller, ici, on est plutôt dans un vague polar, et encore, vague, parce qu'il ne se passe... pas grand-chose.
Si l'on retrouve l'idée de faux-semblants qui constituait toute la force du tome 2, il faut avouer que les enjeux, a priori importants, sont pourtant bien peu palpables, Emma et Lucas étant assignés à résidence. Toute l'histoire se déroule intégralement dans l'enceinte du jardin des plantes de Paris, les personnages étant pieds et poings liés la majeure partie du temps. « L'enquête » s'avère donc un peu terne comparée à ce à quoi la série nous avait habitués. Volonté de changer de registre en s'orientant vers le polar pur, ou signe d'essoufflement ? Impossible à dire.
Ce qui est sûr en revanche, c'est que l'intrigue n'a jamais paru aussi capillotractée. Des flics prêts à faire confiance à des suspects, qui plus est âgés de quinze ans ? Qui les écoutent et les laissent enquêter à leur place ? On y croit pas un seul instant, même s'il y a fort à parier que le public ciblé, lui, n'en sera guère gêné. D'autant que le mystère est tout de même, une nouvelle fois, suffisamment tordu pour qu'on suivre l'avancée des personnages sans déplaisir, même si l'ensemble est donc dépourvu du suspense qui faisait tout le sel des deux premiers tomes.
C'est d'autant plus dommage que les défauts relevés précédemment sont ici amoindris : si l'on retrouve, effectivement, les termes psychophobes systématiques liés à certains protagonistes, ceux-ci étant quasi absents du récit, on ne peut pas dire qu'on ait souvent l'occasion de grincer des dents. Et si quelques coquilles se sont invitées à la fête, leur nombre est cette fois-ci beaucoup plus raisonnable.
Pas vraiment de défauts à l'horizon, donc, hormis le côté un peu plan-plan de l'intrigue. On aimera, ou pas, le style de ce nouveau volet, très différent des précédents, qui donne un peu l'impression d'un tome de transition. Sympatoche, mais sans plus.
Si l'on retrouve l'idée de faux-semblants qui constituait toute la force du tome 2, il faut avouer que les enjeux, a priori importants, sont pourtant bien peu palpables, Emma et Lucas étant assignés à résidence. Toute l'histoire se déroule intégralement dans l'enceinte du jardin des plantes de Paris, les personnages étant pieds et poings liés la majeure partie du temps. « L'enquête » s'avère donc un peu terne comparée à ce à quoi la série nous avait habitués. Volonté de changer de registre en s'orientant vers le polar pur, ou signe d'essoufflement ? Impossible à dire.
Ce qui est sûr en revanche, c'est que l'intrigue n'a jamais paru aussi capillotractée. Des flics prêts à faire confiance à des suspects, qui plus est âgés de quinze ans ? Qui les écoutent et les laissent enquêter à leur place ? On y croit pas un seul instant, même s'il y a fort à parier que le public ciblé, lui, n'en sera guère gêné. D'autant que le mystère est tout de même, une nouvelle fois, suffisamment tordu pour qu'on suivre l'avancée des personnages sans déplaisir, même si l'ensemble est donc dépourvu du suspense qui faisait tout le sel des deux premiers tomes.
C'est d'autant plus dommage que les défauts relevés précédemment sont ici amoindris : si l'on retrouve, effectivement, les termes psychophobes systématiques liés à certains protagonistes, ceux-ci étant quasi absents du récit, on ne peut pas dire qu'on ait souvent l'occasion de grincer des dents. Et si quelques coquilles se sont invitées à la fête, leur nombre est cette fois-ci beaucoup plus raisonnable.
Pas vraiment de défauts à l'horizon, donc, hormis le côté un peu plan-plan de l'intrigue. On aimera, ou pas, le style de ce nouveau volet, très différent des précédents, qui donne un peu l'impression d'un tome de transition. Sympatoche, mais sans plus.
