– [Mon père] disait "Le meilleur cadre est celui qu'on en voit pas. C'est le tableau qui est important."
Au cinéma, c'est un peu différent. Le cadre n'est pas autour de l'image… C'est l'image tout simplement. On ne devrait pas cadre au cinéma… mais tableau.
- Qu'est-ce que tu veux faire plus tard, Alfred* ?
- Je serai économiste. Et toi ?
- J'aimerais bien être clown.
- Bah... C'est la même chose.
(p. 23)
[ * Alfred Sauvy en personne ! ]
- Notez, Mademoiselle. Un artiste de music-hall n'a pas des spectacles mais un numéro, un seul, qu'il perfectionne tout au long de sa carrière. (p. 11)
– Non, je le tournerai dehors, parce que la vie est dehors.
– La plupart des gens croient que l'écran panoramique c'est réservé aux superproductions et aux scènes de bataille. Moi, je pense que ça permet au spectateur de mieux apprécier la simple chute d'une épingle dans une grande pièce vide.
– Parfois, je me demande mademoiselle… Si je ne suis pas devenu un Don Quichotte de la pellicule.
Je filme l'humour naturel du monde.
Mon film ne se raconte pas. Il se regarde.