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Citations sur Un bref désir d'éternité (21)

Et tu rêves à quoi de mieux ? Qu'un notaire va te marier, là-bas dans ta campagne ? Putain un jour, putain toujours, ma fille ! Tu es marquée au fer rouge, comme on faisait dans l'ancien temps. Profites-en donc, de tes vingt ans, et ne t'inquiète pas pour la suite, parce qu'il n'y en aura pas. On n'aura pas le temps de vieillir.
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Fuir la ville, retrouver la terre, ingrate et dure à travailler mais sur laquelle on peut se coucher quand rien ne va et s'émerveiller, les yeux au firmament, de l'incompréhensible beauté du monde. Imaginait-on l'ouvrier s'allonger ainsi sur le bitume graisseux de l'atelier pour communier avec un ciel de tôle ?
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Le lit,voyez vous, c'est le seul endroit où tout le monde parle la même langue...et la donné au chat!
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Il est des bonheurs qui mènent aux larmes aussi sûrement que la peine.
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Chaque jour ressemblait trait pour trait au précédent , demain n'existait pas . Pas vraiment la misère pas davantage une vie.
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On dit que les enfants sont cruels. Pour ce qu'il en avait vu, les adultes n'avaient rien à leur envier.
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Quand on est matelot, on ne craint pas les lointains. Et quand on est un homme, il vous faut une femme. Celle-là lui allait bien. Tant de choses dans sa jeune vie n’étaient que mensonges, mais celle-ci au moins était vraie : quand il pensait à elle, il lui arrivait d’avoir les larmes aux yeux. Il aurait pu en avoir honte, il s’en vantait.
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Devenir ouvrier. La grande promesse faite à tout un peuple de voguer main dans la main avec les capitaines d'industrie vers des temps prospères. L'atelier : ce progrès en forme de misère où la graisse et le bruit fondaient les hommes en masse indistincte. La ville : ce lieu brutal où l'on cachait la terre comme s'il fallait en avoir honte, à moins de l'éventrer pour y enfouir ordures, tuyaux et machines. Être ouvrier, c'était n'être plus rien et participer de cet énorme chaos, de ce massacre. Chaque jour, la ville gagnait de nouveaux territoires. Chaque année, elle engloutissait de faux espoirs.
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La flamme vacillante faisait danser les mots sur la page. Peu importait l’histoire, peu importait même qu’elle en comprît le sens. Elle se consolait à la lecture de destins pires que le sien, rêvait d’une vie meilleure faite de bonheurs encore indistincts, puis s’endormait à son tour, bercée par la respiration rauque de son père.
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La Tour Eiffel, oui. Que disait-on de ce monument ? Qu'on aurait tôt fait de le démonter et d'en revendre la ferraille au poids. Que sinon, il finirait par rouiller et s'effondrer - raison pour laquelle , sans doute, on avait laissé autour de lui un vaste périmètre sans âme qui vive.
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