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Critique de ibon


Ca commence comme un roman choral. Puis, un peu de "magie quantique" et l'écriture frétillante de le Tellier qui fraye. le reste...
Pourtant estampillé Prix Goncourt, je n'ai pas été convaincu par le plan de cette production que j'ai trouvé surchargé.
Hervé le Tellier s'amuse, pour un membre de l'Oulipo quoi de plus naturel, mais égrener onze lignes narratives ne fait commencer véritablement le récit qu'à la page 140. Aussi long qu'un vol Paris-New York avec la soif, qui vous étreindrait le gosier.

"Combien de récits simultanés un lecteur consentirait à suivre?" demande-t-il vaillamment par l'intermédiaire d'un de ses personnages, aussi écrivain.
Moi, deux, trois max. Et encore, j'aurais l'impression de suivre des leurres comme un bar, pas encore dans son assiette, ne sachant lequel choisir.
Le Tellier vise large, ses personnages sont variés, peu approfondis car trop nombreux, mais il y en a pour tous les goûts, c'est un catalogue. Personnellement, le tueur à gages et l'architecte m'ont fait tenir jusqu'au bout.
Le Tellier use de tous les leurres mais je n'aime pas cette pêche industrielle.
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