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Critique de LetCo


« Ecoute, Kojak ! Quand je voudrai savoir ce que t'as dans le carafon, j'aurai qu'à secouer, mais à mon avis, y'aura comme un bruit de grelot. Alors tu m'oublies sinon va y avoir un os dans le fromage... »
Ça vous parle ce genre de réplique ? C'est signé Mehrlicht bien sûr, ce capitaine créé par Nicolas Lebel pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. J'avais lu « l'heure des fous » de cet auteur, cela fait un moment déjà, plusieurs années. Mais dès les premières pages, je me suis trouvée projetée aux côtés de Mehrlicht et son équipe avec l'impression de les avoir quittés la veille, alors que je ne parvenais pas à me les remémorer avant d'ouvrir le livre. Un vrai bonheur. D'emblée je me suis dit que j'allais passer un bon moment et sitôt la première réplique de ce personnage haut en couleurs, j'ai ri de bon coeur. Et pas qu'une fois au cours de ma lecture, car il dégaine ses bons mots, ses sarcasmes et ses jurons bien plus souvent que son arme de service. Alors cela peut ne pas plaire à tout le monde, mais je suis une très bonne cliente, j'en redemande et je suis servie, on en a à la pelle !

L'enquête servie dans ce tome est très intéressante, tissée de fils qui s'entrecroisent entre des faits se déroulant à Paris et les conflits en Irlande dans les années 70. L'IRA s'invite dans l'intrigue et donne lieu à deux histoires qui se rejoignent. La partie consacrée au conflit irlandais est dense, intense et sombre. On lit un roman noir doublé d'un roman policier. C'est passionnant. Mais il m'a tout de même fallu m'accrocher un peu pour y entrer en Irlande. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi fouillé, c'est presque un docu-polar !

« Patron, je veux pas tourner le Carambar dans la carie ! Ni faire un caprice ! Je veux pouvoir bosser ! ». Laissons donc 'Mehr Licht' faire la lumière sur cette affaire et se dépêtrer avec les lettres qui figurent sur le dos de la victime : IRA.

Alors ? Ira ou ira pas ? Lire cet ouvrage, je vous y encourage.
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