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Capitaine Mehrlicht tome 4 sur 5
EAN : 9782501114400
416 pages
Marabout (03/05/2017)
4.11/5   348 notes
Résumé :
Paris, jeudi 24 mars 2016 : à quelques jours du dimanche de Pâques, le cadavre d’un homme d’une soixantaine d’années est retrouvé dans un pub parisien, une balle dans chaque genou, une troisième dans le front.À l’autopsie, on découvre sur son corps une fresque d’entrelacs celtiques et de slogans nationalistes nord-irlandais. Trois lettres barrent ses épaules : IRA. Le capitaine Mehrlicht fait la grimace. Enquêter sur un groupe terroriste irlandais en plein état d’ur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (98) Voir plus Ajouter une critique
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Marabout...

Paris, Jeudi Saint. le corps d'un homme est retrouvé dans les toilettes d'un bar irlandais. Un certain John Murphy, salement refroidi, une balle dans les genoux et une autre dans le front. Mehrlicht est appelé sur les lieux du crime. Avec le médecin légiste, Carrel, ils font la découverte de bien étranges choses : un bonhomme bâton, un rond en guise de tête et une bouche en dents de scie, est dessiné non loin du corps. « NÁ DEAN MAGGADH FUM » écrit au-dessus, en lettres de sang. L'autopsie révélera de nombreuses blessures profondes, des brûlures, des cicatrices et surtout une peau recouverte de tatouages, notamment des entrelacs celtiques et IRA écrit entre les omoplates. Une bien sombre affaire attend Mehrlicht et ses lieutenants, Dossantos et Latour. Une enquête menée dans un climat tendu, quelques jours seulement après les attentats de Bruxelles, et qui va les plonger dans un passé qu'ils pensaient révolu...

Quatrième opus des enquêtes de Mehrlicht et sa clique et le plaisir est toujours là. L'on retrouve le capitaine Daniel Mehrlicht empêtré dans une sombre affaire de vengeance avec ce crime tout droit venu du passé. Il devra composer avec un climat plus que jamais électrique, dû aux attentats, une équipe réduite, le week-end pascal ayant fait déserter les bureaux du commissariat, et une nouvelle stagiaire, qui saura être accueillie selon les méthodes habituelles du capitaine. Ce quatrième volet est profondément plus sombre mais aussi plus abouti. L'auteur alterne habilement passé et présent, des années 70 à nos jours, de l'Irlande à Paris. Il nous immerge au coeur d'un groupe d'amis, attachés à leurs racines et origines, qui, au cours des longues années du conflit irlandais opposant catholiques et protestants, devront faire des choix et défendre leurs intérêts et leur territoire. Un passé qui, visiblement, refait surface des années plus tard. Nicolas Lebel nous offre un roman travaillé, tant que sur le fond que sur la forme, fouillé, intense et passionnant. Les personnages sont toujours aussi sympathiques et attachants et prennent de la consistance au fil des enquêtes. Un roman ancré dans le présent mais qui nous rappelle que le passé n'est pas si loin...
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« Ecoute, Kojak ! Quand je voudrai savoir ce que t'as dans le carafon, j'aurai qu'à secouer, mais à mon avis, y'aura comme un bruit de grelot. Alors tu m'oublies sinon va y avoir un os dans le fromage... »
Ça vous parle ce genre de réplique ? C'est signé Mehrlicht bien sûr, ce capitaine créé par Nicolas Lebel pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. J'avais lu « l'heure des fous » de cet auteur, cela fait un moment déjà, plusieurs années. Mais dès les premières pages, je me suis trouvée projetée aux côtés de Mehrlicht et son équipe avec l'impression de les avoir quittés la veille, alors que je ne parvenais pas à me les remémorer avant d'ouvrir le livre. Un vrai bonheur. D'emblée je me suis dit que j'allais passer un bon moment et sitôt la première réplique de ce personnage haut en couleurs, j'ai ri de bon coeur. Et pas qu'une fois au cours de ma lecture, car il dégaine ses bons mots, ses sarcasmes et ses jurons bien plus souvent que son arme de service. Alors cela peut ne pas plaire à tout le monde, mais je suis une très bonne cliente, j'en redemande et je suis servie, on en a à la pelle !

L'enquête servie dans ce tome est très intéressante, tissée de fils qui s'entrecroisent entre des faits se déroulant à Paris et les conflits en Irlande dans les années 70. L'IRA s'invite dans l'intrigue et donne lieu à deux histoires qui se rejoignent. La partie consacrée au conflit irlandais est dense, intense et sombre. On lit un roman noir doublé d'un roman policier. C'est passionnant. Mais il m'a tout de même fallu m'accrocher un peu pour y entrer en Irlande. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi fouillé, c'est presque un docu-polar !

« Patron, je veux pas tourner le Carambar dans la carie ! Ni faire un caprice ! Je veux pouvoir bosser ! ». Laissons donc 'Mehr Licht' faire la lumière sur cette affaire et se dépêtrer avec les lettres qui figurent sur le dos de la victime : IRA.

Alors ? Ira ou ira pas ? Lire cet ouvrage, je vous y encourage.
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C'est la quatrième enquête du commissaire Mehrlicht et de son équipe mais pour moi c'est la première. Je vient d,en faire la rencontre. Une rencontre somme toute assez banale . J'aurais peut-être dû commencer avec le premier opus mais bon.
Alors voilà que les vieux conflits d'Irlande se sont déplacés à Paris. Avec le Far Darrig, des légendes, celui qui porte le feu et qui tuera par le feu. On fait les aller-retour de l'Irlande du Nord des années 60 et 70 et Paris de nos jours où les morts irlandais s'accumulent. le procédé narratif est connu mais j'ai pourtant apprécié la coupure de ton entre le passé et le présent. Je n'ai pas particulièrement apprécié le ton du présent, celui de Mehrlicht surtout. Son humour plate, ses répliques , à mon goût, il est trop verbeux , inutilement. Pas compris non plus le passage, plus qu'un rôle, de la stagiaire/profileuse naïve et innocente qui ne sent pas bien dans la police (!).
Finalement 2 histoires qui se recouperont, une fin que l'on devine aisément et des personnages pour qui je n'ai pas développé d'intérêt ou de sympathie malgré leurs histoires personnelles et professionnelles. Toutefois, comment on peut se servir des croyances de quelqu'un pour l'en dévier et l'instrumentaliser est des plus intéressants. Bref , une triste histoire de victimes.
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Je suis :
Top !
Auteur français né à Paris.
Mes romans ont pour héros un commissaire de police parisien, au nom inėcrivable, et son équipe.
Dans mon dernier opus, mon flic et sa brigade traquent l'assassin de ressortissants britanniques dans le Paris d'aujourd'hui et me donne l'occasion, par des flash-back, de relater une partie du dramatique conflit anglo-nord-irlandais de la fin des années 60 au début des seventies.
Mon policier atypique me donne l'occasion, par son comportement et une pointe d'humour sarcastique,   de détendre l'atmosphère d'un polar que le lecteur a du mal à quitter.
Je suis ?
Nicolas Lebel  ?
Oui, oui, ouiiiiii........

Ne soyez pas dérouté par cette drôle de chronique,  les aficionados de cet auteur comprendront. J'invite les autres, tous les autres, à le découvrir sans tarder.
Pour ma part, ayant découvert le style Lebel avec cet ouvrage, je jure devant le tout-puissant (là encore, clin d'oeil) que ce n'est que le début de notre collaboration auteur/lecteur.
Je termine sur une sincère poignée de main, et là,  c'est Nicolas qui comprendra...





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Ce que j'ai ressenti:…Un feu de légende, dans un cauchemar réel…

Depuis, que j'ai découvert Monsieur Lebel, je ne peux plus me passer de ses répliques bien senties et de son personnage atypique le capitaine Merlicht! Toujours le plaisir de me plonger dans ses enquêtes qui fleurent bon les références littéraires et le goût du savoir-vivre! Je suis fan de cet auteur mais…Dans cet opus, j'ai moins retrouvé toutes les belles envolées de bons mots, j'ai cherché toute la magie qui fait que j'adore lire ses enquêtes, il m'a manqué la petite pétillance qui fait toute la différence…

-Laisse tomber, ce sont des tièdes. Je vomis les tièdes. Juste un trio de quiches! Des quiches tièdes.

Pour autant, l'auteur nous donne une enquête flamboyante, avec un travail de recherche précis et une mise en lumière d'un conflit brûlant! C'était très instructif! En plus, j'ai trouvé cela super intéressant de voir que le terrorisme peut avoir d'autres parallèles, influences et noms, mais reste toujours que le fanatisme religieux fait des ravages explosifs dans les esprits, et surtout, qui fait tomber bien des vies…

« le bon combat est celui qui est engagé au nom de nos rêves. «

Nicolas Lebel nous donne un ressenti de l'intérieur d'une cellule terroriste, il nous dévoile un jeune homme simple qui bascule…J'ai trouvé cela, très intéressant, puisque ce n'est pas un concept nébuleux d'une simple tuerie, mais tout un engrenage qui conduit à la catastrophe…Une approche donc plus intime, et un personnage qu'on voit lentement se perdre dans un éclair blanc…J'ai adoré aussi que la réalité se mélange au folklore, qu'on est, non seulement une approche politique et sociale de l'Irlande mais aussi, une légende imprégnée et furieuse, propre à ses terres…

"Le Far Darrig est une créature de cauchemar et de feu."

L'équipe devra jouer avec les timing et les contrecoups pour garder un minimum de cohésion. En tout cas, je suis impatiente de lire la prochaine enquête, car il semblerait que l'osmose de groupe en est pris un coup, donc cette fin laisse présager quelques évolutions de personnages qui seront sans doute intéressant à découvrir…Pour autant, avec ma binomette, on reste plus unies que jamais, et le prochain Lebel sera sans doute lu en LC, parce que l'amitié, il n'y a que cela de vrai! (Je plussoie ! © Cannibal)

C'est une LC, passez voir l'avis de ma binôme: Belette2911, ici, ou sur le blog ;)

Lien : https://fairystelphique.word..
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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
[après les attentats de Bruxelles en mars 2016]
- Ils sont pas les musulmans qui font les bombes. Ils sont les assassins, reprit-il.
- Je sais, Jebril.
- Ils pensent que c'est le Dieu qui dit de faire la bombe, mais c'est l'imam fou !
Jebril s'agitait, clairement révolté par les récentes attaques.
- Je sais...
- Mais pourquoi elle dit pas, elle ?
Il désigna la journaliste de la main.
- Parce qu'elle a des ordres, certainement, pour orienter son débat ou pour apaiser les foules. Ou parce que, comme tout le monde, elle est perdue, abattue par les événements ; elle voudrait être en sécurité, mais pressent que ce ne sera plus jamais possible. Parce qu'elle se dit qu'elle a peur mais refuse de l'admettre pour qu'ils gagnent jamais. Parce qu'elle y pense dès que son mari ou ses enfants sortent dans la rue, dès qu'elle entend un pétard ou un cri, parce qu'il faut vivre avec ça désormais, et que c'est inhumain...
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Je crois en Dieu seulement quand j'ai perdu mes clés. Souvent ça m'aide à les retrouver. Pour le reste, je préfère prendre les choses en main plutôt que de les confier à un type qui existe sûrement pas... ou qui se fout de nous. Ça m'évite pas mal de déceptions, notamment celle de passer des heures à me larmoyer. La religion, c'est ce qu'il nous reste quand le toubib sort de la pièce, la tête basse, en répétant qu'il est désolé. Si certains peuvent trouver du réconfort dans la vénération d'un dieu, je leur laisse ma place à la cathédrale, à la synagogue, au prieuré, à la mosquée, au fanum et au wat, au temple et à la ziggourat, à l'église et au gurdwara, au pathi et au vihara, à la pagode, au sanctuaire, au mandir et au baptistère, à l'égyptien sérapéum et à l'antique mithraeum. Qu'ils aillent y prier leurs invisibles dieux de semer leurs bontés du plus haut de leurs cieux !
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Les religions avaient du bon tant qu'elles donnaient le cadre pour que les gens vivent ensemble. "Tu ne tueras point ton voisin", ça me semble une base sympa pour construire une civilisation. Mais quand ça devient "Tu tueras tous ceux qui ne pensent pas comme toi", là, ça me file comme un coup dans la glotte. Je veux bien croire aux dieux, mais je peux pas croire aux hommes qui se disent leurs émissaires pour asservir leurs semblables par la terreur et leur sucer leur fric. Ou pour nettoyer la moitié du genre humain. Voilà ce que je pense des religions ; elles contiennent trop d'intermédiaires et pas assez de ces dieux de bonté et de miséricorde qu'elles nous vendent au départ. Il y a trop d'humains dans l'équation, et l'humain bousille tout ce qu'il touche. Moi le premier. Je fais le maximum pour m'être fidèle et faire le moins possible de conneries ; ça m'évite de devoir rendre des comptes à un grand manitou ou d'implorer un grand pardon. Et je souhaite à Dieu de se trouver un humain pour tout lui pardonner, mais là, c'est pas gagné. "Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse !" disait l'autre. J'espère surtout qu'il a une bonne mutuelle...
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- Ça doit vous paraître exotique, ce soleil, Mick, railla Mehrlicht.
Le long Britannique sourit.
- Vous savez, il ne pleut qu'une fois par an en Angleterre : de septembre à juin !
Ils pouffèrent.
- C'est ce qu'on m'a dit, oui... Ça me rappelle une blague : Pourquoi Dieu, au septième jour, a-t-il créé la météo ?
- Je ne sais pas, confessa Tullamore.
- Pour que les Britanniques aient un sujet de conversation !
(..)
- Oui. Elle est très amusante, commenta le flic brit. J'en connais une aussi sur Dieu. Au septième jour, Dieu examina la terre et il fut content. Mais il décida d'ajouter un petit quelque chose, un bijou sur son chef-d'oeuvre, sa signature.... et il créa la France...
- Ah ! J'adore votre histoire, Mick !
- Mais alors il se dit que ce n'était pas très juste d'avoir fait un pays si beau en comparaison avec les autres. Il décida de rétablir l'équilibre : il créa les Français...
(…) Mehrlicht gloussa.
- Pas mal. Mais, je l'aime moins, celle-là...
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Une musique diffuse, lointaine, lui parvint aussitôt, qui se précisa : des guitares hurlantes, des accidents de tambours et des mugissements perçants. Jean-Luc n'était pas encore au lit comme l'attestait le bruit qu'il vénérait du lever au coucher. Mehrlicht se demandait si la musique pouvait dégénérer davantage. Saccagé, souillé, le quatrième art abandonné à des hydrocéphales hirsutes, bardés de cuir et de clous, qui rotaient leurs bières dans leurs micros et trouvaient ça joli, à des rappeurs-à-nattes qui, au bord d'une piscine, un 9mm à la main, s'offusquaient de la violence des ghettos, à des brailleuses prépubères repeintes au karcher, qui paraissaient en public et en chaleur pour déverser incontinent leurs humides amours, à des divas botoxées façon ballon de foot, qui quémandaient le retour d'une gloire à jamais perdue, dans des shorts trop courts et des corps trop vieux... Et chacun y allait de sa voix robotique et de ses cabrioles, s'émerveillait qu'amour rimât avec toujours, se kiffait et se la jouait cool...
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Vidéo de Nicolas Lebel
À l'occasion de la 20ème édition du festival "Quais du Polar" à Lyon, Nicolas Lebel vous présente son ouvrage "Peines perdues" aux éditions du Masque.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3048349/nicolas-lebel-peines-perdues-une-tragedie-en-cinq-actes
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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