Ma première lecture de ce recueuil de nouvelles a plus de 20 ans, tout ceci ne nous rajeunit pas! J'avais oublié à peu près tout en fait de ces courts textes, de leurs dénouements à leurs démêlés, sauf pour La mort qui rôde. Je dois dire que Lupin a paru moins sympathique à la lectrice adulte qu'à l'adolescente, surtout pour la dernière nouvelle où pour arriver à son but, il n'hésite pas à piétiner des existences. On s'en fiche un peu pour Beau-Papa, fort peu aimable, mais le coeur du lecteur saigne pour la pauvre Angélique. D'ailleurs en règles générales, Lupin se soucie fort peu de l'effet qu'il a sur l'existence d'autrui, et sa règle de ne pas tuer est une façon un peu facile de se dédouaner.
Alors, oui, c'est une lecture fort sympathique, mais je crois que jamais je ne regarderais le gentleman cambrioleur du même oeil après avoir rencontré Moist von Lipwig chez
Pratchett, et avoir eu l'occasion de voir un escroc confronté à la réalité des conséquences de ses actions.
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