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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le très bref et terriblement glaçant premier chapitre nous donne à voir le massacre de Christelle par les yeux de son fils, Maxence, un enfant de 11 ans. Les meurtriers sont deux, Maxence a entrevu leurs silhouettes. Il a fait signe à Sacha, son petit frère de 7 ans, de se cacher sous son lit, mais il n'a pas vu Fanny, sa grande soeur. Où est-elle ? le lecteur va l'apprendre dès le deuxième chapitre : elle est dans une voiture avec sa meilleure amie, Maïa, et le petit ami de celle-ci, Idriss, en route pour Francfort. Ils en sont sûrs : personne ne les retrouvera. Bien vite, les proches s'inquiètent : aucun des membres de la famille Parisot n'est joignable. On prévient la police, et le capitaine de gendarmerie Bruno Albertini se rend dans la belle maison isolée au bord du lac. Il la trouve vide, mais intrigué par plusieurs détails, il commence une enquête. Des recherches plus poussées amèneront à découvrir de très importantes traces de sang sur les lieux, mais toujours pas de corps...
***
À partir du chapitre 8, le lecteur prendra épisodiquement connaissance de la longue lettre, en italique, que Fanny écrit à sa mère. Elle sait que Christelle ne la lira jamais : « Tu es morte », écrit-elle. Nous suivrons aussi, alternativement, les péripéties que vivent Fanny et ses amis, et le déroulement de l'enquête, de fausses pistes en découvertes. Bruno est un personnage attachant. Il ne se remet pas de la mort de sa femme survenue six ans plus tôt et, plus ou moins volontairement, plus ou moins consciemment, il s'enferme dans sa douleur et ignore celle de Lucas, son fils adolescent, malgré sa volonté de bien faire. Les chapitres sont courts, les personnages assez bien campés si on fait abstraction de quelques facilités : le gendarme de la campagne qui se retrouve sous les ordres d'une femme de la ville qui a 20 ans de moins que lui, par exemple, ou encore la rivalité entre les deux frères Parisot et aussi le comportement stéréotypé des adolescents. Comme souvent dans les thrillers, c'est dans la dernière partie que, à mon avis, les choses se gâtent. Dans le cas de celui-ci, les indices semés dans le texte par Nicolas Leclerc m'ont permis de deviner deux éléments clés du roman bien avant la fin, ce qui est particulièrement décevant. de plus, je n'ai pas trouvé crédible une seconde la scène du dénouement : impossible pour moi d'y adhérer, mais le dernier chapitre nous plonge dans une réalité prosaïque et bien plus probable. Je suis à la fois déçue et désolée d'avoir décroché de ce roman que j'ai suivi avec intérêt jusqu'au deux-tiers à peu près.

[Lu dans le cadre du Grand Prix des lectrices de Elle 2024]
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Le veilleur du lac est le quatrième roman de Nicolas Leclerc, auteur français qui a étudié l'audiovisuel et le cinéma. Il a reçu de bonnes critiques de la part des lecteurs et des médias, qui ont salué son écriture efficace et ses intrigues captivantes. le roman a été adapté à l'écran pour une série télévisée.

Il s'agit d'un thriller psychologique qui se déroule dans le Jura, où la famille Parrisot a mystérieusement disparu, laissant derrière elle des traces de sang. L'enquête est menée par le capitaine de gendarmerie Bruno Albertini, qui va découvrir que les Parrisot cachaient de lourds secrets. Pendant ce temps, Fanny, la fille aînée de 17 ans, fuit vers l'Allemagne avec sa meilleure amie Maïa, qui semble en savoir plus qu'elle ne le dit. le roman alterne entre les points de vue des différents personnages, dont celui du journal intime de Fanny, et réserve de nombreux rebondissements et retournements de situation. le lecteur est plongé dans une atmosphère oppressante et angoissante, où la réalité se mêle à la folie.

Nonobstant les louanges des critiques professionnelles et amateurs,  j'ai trouvé ce roman assez banal, mal écrit, en ce sens que la narration et les dialogues sont superficiels,  voire simplistes.  Ainsi qu'un scénario, dont l'idée est certes très intéressante, mais mal exploitée et travaillée avec facilité et simplisme, à l'origine de beaucoup de « creux », autant sur le fond que sur la forme.

L'auteur n'a omis aucun des clichés dans l'air du temps, probablement pour satisfaire aux voeux wokistes des "lecteurs de sensibilité" dont se dontent les plus "grands" éditeurs à l'instar de leurs homologues américains : une flic arabe, ancien du GIGN (excusez du peu) et son subordonné bien plus âgé - le mâle blanc hétero de plus de 50 ans, sans grande envergure. Cela, très certainement, pour les besoins de la cause, tellement ces personnages sont pauvres et peu intéressants.

C'est donc un avis très mitigé.

Michel

 

 


Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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Tout d'abord un grand merci à Babélio, Masse Critique et les éditions Seuil pour m'avoir permis de découvrir ce thriller haletant.
On ne peut imaginer la fin, et c'est tant mieux.
Le massacre de toute une famille, particulièrement violent, et personne ne sait rien.
Personne ? Et si justement.
Nous sommes "baladés" durant tout le livre, avec de fausses pistes, des retournements de situation, on a hâte de connaître le fin mot de l'histoire.
Vous ne serez pas déçus...
Je n'ai pas mis 5 étoiles car une chose m'a gêné tout de même, c'est le style, l'écriture. L'auteur aurait pu faire mieux Je pense, comme style.
Mais si c'est le prix à payer pour un très bon thriller, je dis oui !
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Un bouquin bien noté, une lecture qui se présente sous les meilleurs auspices.
Qu'est-ce que j'attends d'un polar ? Qu'il me tienne en haleine, qu'il me fasse frissonner, qu'il me montre la noirceur de l'âme humaine etc.
Mais j'ai vu trop vite vers quoi et vers qui on se dirigeait, c'est quand même idiot d'avoir compris à la moitié du bouquin, j'ai aussi eu la sensation d'un cours didactique sur la « jeunesse d'aujourd'hui », les réseaux, les geeks et patin-couffin. Certains personnages manquent cruellement de crédibilité et des invraisemblances m'ont sauté aux yeux. On rajoute une liste de lecture pour ados qui semble quelque peu incongrue et un style vraiment pauvre.
Après recherche, j'ai réalisé avoir lu La bête en cage du même auteur. En reprenant la quatrième de couverture, l'intrigue m'est à peu près revenue. Il y a vraiment quelques auteurs de polars qui n'impriment pas dans mon cerveau.
Je reprécise qu'il est bien noté, je n'ai simplement pas réussi à me laisser embarquer.

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Dans une petite ville tranquille du Jura, une jeune fille fugue avec sa meilleure amie, rien de très original me direz-vous... Et pourtant...
Le même soir, toute sa famille disparaît, sans rien emporter, tout simplement envolée.
Le capitaine Albertini envisage le pire, sans toutefois imaginer que la réalité dépassera de loin ses pires craintes.
Très bon suspense, rythme soutenu apporté par l'alternance des narrateurs, quel dommage que tout retombe comme un soufflet au dernier quart avec un récit plus orienté "psychologique" qui m'a ennuyée et lassée.
Le rythme s'accélère de nouveau dans les dernières pages mais mon entrain et mon intérêt n'étaient plus aussi importants.
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Un bon scenario traité avec la lourdeur d'un téléfilm, ces polars régionalistes de france TV à la psychologie simpliste déroulant leur ronde de clichés. Si vous cherchez du noir palpitant avec une profondeur sociologique, politique, poétique, sondant la complexité humaine et les affres de nos sociétés, chez les jeunes auteurs c'est plutôt du côté des deux magnifiques romans d'Arttu Tuominen (dont la collection Onyx des éditions de la Marinière dans sa description semble avoir été crée spécialement pour lui ) ou chez Ivy Pochoda à la rencontre de « Ces femmes là » que la bonne surprise se proposera.
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Ça serait mentir que de dire que je n'ai pas aimé ce polar car malgré ses imperfections il a eu le mérite de me tenir en haleine presque jusqu'à la fin.
Je dis presque parce que j'avais compris le topo un peu avant de le terminer mais je reconnais que l'intrigue est rondement menée, que l'auteur joue avec le lecteur et le mène par le bout du nez un moment.
Une lecture toutefois en demi-teinte car il est ponctué par quelques clichés et globalement j'ai regretté le vocabulaire assez pauvre.
Pourtant ça démarrait très fort, très fort même avec cette ouverture glaçante qui fait froid dans le dos !
Ça reste néanmoins un polar qui se lit bien, avec une histoire prenante et des pages qui se tourne très facilement.
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L'histoire est intéressante et les différents personnages, pour certains, ne manquent pas de présence. On attend le dénouement - avec déjà en tête au deux tiers le nom du coupable - mais cela se laisse lire avec un certain intérêt. J'ai bien accroché avec Norah, femme flic courageuse et atypique. Mais, comme d'autres lecteurs, j'ai réellement été gênée par un style assez pauvre et trop peu travaillé. Pas mal d'incohérences aussi et quelques scènes totalement improbables. C'est dommage, le polar français mérite mieux que ça.
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« le Veilleur du Lac » est un vrai page turner haletant avec une intrigue bien menée. Nicolas Leclerc nous plonge dès les premières pages dans l'horreur d'un massacre à travers les yeux d'un enfant de onze ans...
Immersion totale dans l'horreur de la peur d'être témoin de la mort de ses proches et la conscience de son propre meurtre. Glaçant.
Il est difficile de lâcher le roman et c'est une des qualités de ce polar ! le dénouement est hautement surprenante, et m'a ramené à certains fait-divers qui ont affolés les journalistes au cours des trente dernières
années. J'ai tendance à me prendre pour un enquêtrice tout au long des polars et enfin je me suis fait avoir !

Les thématiques abordées son traitées avec pertinence sans lourdeurs : le harcèlement scolaire, les conflits familiaux et ses non-dits, la communication parents-enfants...
La description des paysages est l'intérêt principal de l'écriture de Nicolas Leclerc, qui rend l'ambiance du
roman immersive et qui dégage une certaine poésie. Cependant c'est loin d'être un un coup de coeur, le style d'écriture n'est clairement pas transcendante, plutôt impersonnel même si j'imagine que c'est un souhait de l'auteur.
Mais c'est un bon polar, fluide, que j'ai vraiment apprécié, essentiellement par la force de son intrigue et de sa résolution.

**Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices ELLE - lauréat du mois d'octobre dans la catégorie Polar
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Nous voici plongés au coeur du Jura, dans le village de Malmaison-le-lac, en émoi suite à la disparition de la famille Parrisot, connue de tous. Une fois la maison passée au peigne fin - et au blue star -, l'impensable se révèle : d'énormes quantités de sang ont été nettoyées, celui des parents et de deux des enfants Parrisot. Mais pas celui de l'aînée, Fanny, qui s'est volatisée dans la nature, à l'instar de tout ce qui se trouvait dans le coffre-fort. Que s'est-il passé dans cette maison ? Et où a disparu Fanny ? C'est ce que va essayer de découvrir le capitaine de gendarmerie Bruno Albertini... Et le lecteur avec lui.

C'est la première fois que je découvre la plume, extrêmement efficace, de Nicolas Leclerc. L'auteur travaille pour la télévision et vous dire qu'il maîtrise les codes du suspense est un doux euphémisme. le rythme est implacable, le procédé de l'aternance entre les narrations de Fanny et celles de Bruno, habilement conduit. Les descriptions nous immergent véritablement dans le décor de ce village jurassien, dans l'ambiance d'un petit monde où rien n'échappe à personne. le style est agréable, même si j'ai parfois tiqué sur certains dialogues qui me semblaient manquer de sincérité.

J'ai lu ce roman à toute berzingue, trop impatiente de savoir ce qui était arrivé à la famille Parrisot, trop intriguée d'apprendre pourquoi Fanny avait fui son foyer en cette terrible nuit, et ce qui la liait si étroitement à Maïa, véritable miroir d'elle-même. Avant de stopper, net, au moment du dénouement.

Sur la fin de ce thriller qui m'avait véritablement emballée, je suis totalement sortie de ma lecture, ne comprenant pas cette fin, invraisemblable à mes yeux. J'ai eu cette désagréable réflexion : « vraiment ? Tout ça pour ça ? ».

Les ingrédients d'un bon thriller sont, selon moi, presque tous présents dans ce thriller, mais la déception finale fût vraiment de taille. Je reste ravie d'avoir pénétré l'univers de l'auteur, merci à Seuil Noir et Babelio pour cette première immersion en terres Nicolas Leclerc-riennes !
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