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Critique de majero


Petite enfance dorée, famille au statut social élevé, école maternelle où les châtiments corporels sont interdits et où on apprend les merveilleuses légendes de la dynastie Kim, vacances chez oncle opium ou tante jolie. En primaire commencent les autocritiques et dénonciations obligatoires, la peur de la police, du Bowibu.

1994, mort du dirigeant, gestion désastreuse, perte du soutien russe et s'ensuit une terrible famine engendrant même du cannibalisme.

Elle a bientôt 18 ans, l'age adulte et sa tolérance zéro. C'est sa dernière chance pour une petite incursion en Chine, de l'autre côté du ruisseau. Elle ne remettra plus les pieds en Corée du Nord mais ne laissera jamais tomber sa famille.

On est trop pris par cette fille candide, courageuse, intelligente et comme est profond le bourrage de crâne pour ces veinards ayant obtenu la nationnalité de Corée du Sud mais chez qui subsiste la haine des USA et parfois même le désir de retour au pays.
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