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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quand le peintre Ji Man-Kyu est décédé, renversé par une voiture, l'inspecteur Kim Jeong-su n'a pas enquêté. Quand Yun Hou, un autre peintre, a subitement disparu, il n'a rien fait non plus. Il faut dire que les pontes du musée Jeongno avait fait pression pour étouffer ces affaires afin de préserver leur réputation et la cote de leurs artistes. Mais quand Pak Kilyong, le directeur du musée, se pend dans son bureau après avoir interrompu intempestivement une exposition sur l'école de Venise pour la remplacer par une rétrospective des oeuvres de Lim Yeong-suk et la première exposition individuelle de Kim Jun-ki, jeune prodige fraîchement diplômé des Beaux-Arts, le policier séoulite ne veut plus fermer les yeux. Il se passe décidément des choses étranges dans ce musée consacré à la peinture contemporaine coréenne. Kim Jun-ki partage cet avis. Il est l'une des dernières personnes à avoir rencontré le directeur Pak et en rapportant sa conversation à son amie Yang Nuri, conservatrice stagiaire au musée, il se rend compte que le mort lui a peut-être laissé un message posthume. Les deux jeunes gens, aidés par leur ami journaliste Oh Jinhwan, vont enquêter dans le monde de l'art, milieu qu'ils croyaient connaître mais qui cache les pires vices derrière le masque de la respectabilité et du bon goût.

Avant de pouvoir apprécier ce polar, il faut se familiariser avec les patronymes coréens. On a beau vouloir faire des efforts, il faut bien admettre que Kim Jun-ki, Ji Man-kyu et autre Kim Jeong-su, c'est très ressemblant et on passe un certain temps à savoir qui est qui, qui fait quoi, qui est une femme, qui est un homme,etc. Passé ce premier choc linguistique, il reste l'intrigue. Et il faut bien avouer qu'elle est quelque peu tarabiscotée. On se perd dans les méandres du marché de l'art coréen, entre différents protagonistes qui se livrent une guerre sans merci, à coup de dénonciations, dépôts de plaintes, calomnies, pour s'accaparer les artistes et leur faire signer un contrat d'exclusivité. Les professionnels ont oublié l'amour de l'art au profit de leur enrichissement personnel et certains sont prêts à tout pour engranger de petites fortunes, sans plus se soucier ni de peinture, ni de peintres. C'est cela que Eun LEE s'est appliqué à dénoncer et c'est ce qui fait l'intérêt de ses Rats de musée. L'enquête n'est qu'un prétexte, menée par deux jeunes comparses qui laissent sur le bord du chemin deux inspecteurs motivés mais dont la compétence est sans cesse remise en cause : pour comprendre l'art et ses problématiques, il faut évoluer dans le milieu sinon on est qu'un intrus ignorant.
Un roman original de part son cadre mais dont le rythme est beaucoup trop lent. A lire par curiosité, peut-être.
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Un polar coréen qui se déroule dans un musée d'Art Contemporain.
Exotique ? Pas tant que cela. Ces conservateurs coréens pourraient être aussi bien américains, français, ou nippons. Les artistes peignent peut être avec un style asiatique, mais on n'apprend fort peu sur leurs oeuvres. L'auteur est avare de détails ou de descriptions. de la vie quotidienne de l'enquêteur, nous ne saurons rien non plus. Ces personnages sont désincarnés.
L'important est ailleurs, dans la cotation des oeuvres contemporaines, dans le trafic de faux tableaux.
Qu'est-ce que l'art ? demande le Directeur du Musée à un jeune peintre, encore novice et naïf, à qui il va offrir une exposition prestigieuse avant de se suicider quelques heures plus tard.
Le journaliste, Oh Jinwan, qui a enquêté sur un trafic de faux tableaux, sur des pratiques de dessous-de-table, n'étonne personne. Tout le monde est au courant de ces pratiques mafieuses, et personne ne s'en offusque, tant que l'information ne sort pas du cercle fermé des spécialistes. Quand Oh Jinwan décide de confier ses informations à la police, il disparait. Un meurtre non élucidé d'un peintre qui se fait écraser par une voiture, une disparition suspecte d'un autre artiste connu, le suicide du directeur, décide le journaliste à ne plus garder pour lui ce qui aurait pu être un beau scoop.
Le noeud de l'intrigue, serait dans un tableau fort connu : La Tempête de Giorgione, occasion de présenter les thèses en cours pour l'interprétation de cette oeuvre étonnante. Mais cette étude, téléguidée par le maître juste avant son suicide, semble incongrue. Plus pertinente, l'analyse scientifique des tableaux de l'exposition qui va s'ouvrir. Vrais ou faux ?
Qu'est-ce que l'art ? Un moyen de s'enrichir, beaucoup !

Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Parfois on fait de belles découvertes dans des domaines qu'on ne soupçonnerai pas. Je me suis dit ça quand j'ai vu thriller coréen. Hélas, comme vous l'avez deviné, je suis loin d'être conquise. J'ai subi ma lecture, pressée d'arriver à la fin.

Quel est le problème majeur? Je me suis perdue dans les personnages. Je n'arrivai plus à les différencier. Peu familière des noms et prénoms asiatiques, j'ai eu l'impression d'être un étranger qui tente de faire des distinctions entre un Franck, un Francis et un François. du coup, ça complique tout, j'ai joué à qui est Charlie pendant toute ma lecture. Déjà, à partir de là, j'étais foutue.

J'ai persévéré jusqu'au bout parce que malgré tout, j'avais envie d'avoir le fin mot de l'histoire. Encore une fois, peu coutumière de la culture asiatique, certaines choses me paraissent surréalistes dans ce culte du non-dit. J'ai beau avoir une vague idée, comme beaucoup, de la pudeur asiatique qui cache les choses, ça s'est révélé compliqué à comprendre, pour moi, dans un roman policier.

Il faut dire que cette enquête nous apprend beaucoup sur le milieu artistique mais je me suis (encore) perdue dans des descriptions trop longues sur l'art. trop longues pour moi, attention, j'ai beau avoir fait histoire de l'art à la fac, je n'aime pas la peinture!!! 🙂 Oui, vous pouvez rire, j'ai subi deux années alors vous imaginez bien qu'un livre qui va reprendre sur plusieurs pages des articles sur l'analyse d'une peinture, je ne peux pas!

Je suis probablement passé à côté, de plusieurs kilomètres d'ailleurs, mais même la fin, m'a laissé un goût amer, de va vite. J'ai tenté l'expérience mais là, on va retourner à une valeur plus sure!!
Lien : https://loeildesauron1900819..
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