Avec la pauvreté comme terrain d'entente, on peut rencontrer bien du monde. C'est un peu ce que j'ai retenu de ce journal de voyage chargé de soleil. Cider with Rosy nous avait laissé dans les Cotswold, ce livre quitte l'Angleterre des années 30 et nous emmène en Espagne. La plume de
Laurie Lee est ici encore sensible et fine. Avec son écriture épurée, très poétique, il m'a fait voyager sur ses épaules dans ce pays qui devait lui sembler profondément exotique : fruste, ancien, presque mythique, écrasé de soleil, et un monde sans doute disparu aujourd'hui. Un pays où il faisait bon cheminer avec pour bagage un violon.
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