Andrew Blake a 66 ans, il est anglais et vit à Londres. Il est veuf depuis 7 ans, sa femme Diane était française, donc il parle très bien français, ils étaient très amoureux. Leur fille Sarah habite sur un autre continent. Richard est le meilleur ami d'Andrew, son copain d'enfance, quasiment un frère d'Andrew.
A la limite de craquer nerveusement, Andrew décide de partir, en confiant toutes les responsabilités de sa société à son assistante. Il ne peux plus assumer aucune responsabilité, alors il demande à Richard de lui trouver un poste de majordome pour quelques mois en France.
Il débarque donc dans le manoir de Madame Beauvillier, également veuve. A son service il y a déjà Odile la cuisinière, Philippe le régisseur, et Manon qui s'occupe du linge.
Andrew ne dévoile rien de sa réelle situation. A son arrivée l'ambiance est exécrable.
Madame vit recluse dans sa chambre, pleurant la perte de son mari, fâchée contre son fils unique.
Odile ne veut personne dans sa cuisine.
Philippe exploite Yanis, un gosse en échec scolaire, pour qu'il fasse les courses à sa place.
Manon vient de se faire jeter par son copain quand elle lui a annoncé qu'elle était enceinte. Personne ne se parle.
C'est un manoir triste, sombre voire malsain. Avec pièce secrète et cave obscure.
Le tableau se noircit encore plus avec les finances médiocres de Madame.
Mais Andrew, grâce à son flegme, à sa sensibilité, à son intelligence, à son humour, à son empathie, à son audace, bref grâce à sa perfectitude, va arranger tout ça. Faire sortir Madame de sa torpeur, sympathiser avec Philippe et Odile et les rapprocher l'un l'autre, donner des cours à Yanis, convaincre le copain de Manon de revenir, arranger les dettes de Madame en y allant de sa poche...
le livre se termine en apothéose de bonheur avec un grand repas de Noël qui réunit tout le monde. Andrew devoile sa réelle identité, sa réelle situation, mais on ne sait pas si il va rester ou non au manoir.
Andrew cherche toujours à faire le bonheur, mais quand c'est beaucoup, c'est trop.
Alors oui c'est souvent drôle, la confrontation du gentleman anglais à la roublardise française, les bonnes réparties d'Andrew, les montages rocambolesques. Ça se lit très facilement et c'est plaisant.
Un simple et bon divertissement, à lire pour ce qu'il apporte : un sourire.