>
Critique de gruz
Je vais vous parler de moi pour une fois. du moins vous le faire croire. Dans mes lectures habituelles, il fait souvent nuit, un peu froid. Mais Gilles Legardinier est la lueur qui éclaire l'habituelle sombritude de mes lectures. C'est l'homme qui me fait lire des romans qui sortent du cadre noir pour m'emmener avec lui vers des rivages plus chaleureux. Il est un peu ma bouteille d'oxygène annuelle.
Celui qui arrive à me faire encore croire en l'humain, à me démontrer à quel point il peut être beau et vrai. Chaque année, chaque démonstration me donne le vertige, alors quoi de plus normal qu'il m'emporte dans Mon tour de manège.
En cette année 2023, l'auteur est accaparé par la sortie de son premier film, adapté de son roman Complètement cramé, dont il est lui-même réalisateur. Autant dire qu'il était encore plus occupé qu'à son habitude, lui qui n'a jamais abandonné son métier en lien avec le cinéma malgré le grand succès rencontré par ses livres.
Qu'on n'imagine pas pour autant que sa cuvée littéraire 2023 soit traitée avec désinvolture, ce n'est absolument pas le genre de la maison. Au contraire, ce manège-là m'a régulièrement fait penser à une sorte de best-of de plusieurs de ses précédentes histoires, sans pour autant avoir l'impression de répétition.
Oui, c'est du Legardinier pur jus, pas de surprise à ce niveau, mais ce récit d'une jeune femme, qui voit sa vie chamboulée par une lettre, est l'un des plus beaux qu'il ait pu raconter.
Son manège à elle va soudainement s'emballer, balayant son train-train, jusqu'à lui donner le tournis (qui n'est pas qu'une maladie des bêtes à cornes !).
La recette, vous la connaissez si vous êtes un lecteur fidèle. On y retrouve ce mélange, toujours aussi détonnant, de drôlerie et d'émotions simples mais authentiques.
A nouveau, vous en aurez pour votre investissement, des sourires à la pelle grâce à son humour bien à lui, avec certaines scènes bien loufoques (avec un Legardinier toujours aussi déraisonnable quand il est question de plaisanteries).
Et puis, d'une ligne à l'autre à nouveau ces émotions qui perlent. Avec lui, le grand observateur des humains du quotidien qui n'aime rien tant que les regarder avec curiosité et bienveillance, chaque lecture est toujours à fleur de peau.
L'occasion de leçons de vie, simples mais qui sonnent juste, l'auteur se révélant comme une voix intérieure qui nous susurre ce qui est bon et beau (en faisant payer ceux qui choisissent la laideur).
Un humaniste qui ne se prend pas au sérieux, toujours à raconter ses histoires avec sensibilité et sagesse, sans jamais perdre contact avec ses valeurs. Une manière voir les choses qu'on a envie d'agripper des deux mains et ressentir avec le coeur (et les zygomatiques aussi, c'est important les zygomatiques).
Dans ce manège, il nous parle cette fois, par exemple, des différences entre hommes et femmes, et des pistes pour mieux se comprendre. Tout un programme.
Jusqu'à sa postface touchante et même parfois lyrique, je l'ai trouvé en forme, Gilles Legardinier, artisan inspiré de (et par) la nature humaine. Mon tour de manège virevolte, un carrousel de vie qu'on suit accroché au bras d'un auteur à qui on accorde une confiance aveugle depuis 12 ans déjà.
Lien : https://gruznamur.com/2023/1..
Celui qui arrive à me faire encore croire en l'humain, à me démontrer à quel point il peut être beau et vrai. Chaque année, chaque démonstration me donne le vertige, alors quoi de plus normal qu'il m'emporte dans Mon tour de manège.
En cette année 2023, l'auteur est accaparé par la sortie de son premier film, adapté de son roman Complètement cramé, dont il est lui-même réalisateur. Autant dire qu'il était encore plus occupé qu'à son habitude, lui qui n'a jamais abandonné son métier en lien avec le cinéma malgré le grand succès rencontré par ses livres.
Qu'on n'imagine pas pour autant que sa cuvée littéraire 2023 soit traitée avec désinvolture, ce n'est absolument pas le genre de la maison. Au contraire, ce manège-là m'a régulièrement fait penser à une sorte de best-of de plusieurs de ses précédentes histoires, sans pour autant avoir l'impression de répétition.
Oui, c'est du Legardinier pur jus, pas de surprise à ce niveau, mais ce récit d'une jeune femme, qui voit sa vie chamboulée par une lettre, est l'un des plus beaux qu'il ait pu raconter.
Son manège à elle va soudainement s'emballer, balayant son train-train, jusqu'à lui donner le tournis (qui n'est pas qu'une maladie des bêtes à cornes !).
La recette, vous la connaissez si vous êtes un lecteur fidèle. On y retrouve ce mélange, toujours aussi détonnant, de drôlerie et d'émotions simples mais authentiques.
A nouveau, vous en aurez pour votre investissement, des sourires à la pelle grâce à son humour bien à lui, avec certaines scènes bien loufoques (avec un Legardinier toujours aussi déraisonnable quand il est question de plaisanteries).
Et puis, d'une ligne à l'autre à nouveau ces émotions qui perlent. Avec lui, le grand observateur des humains du quotidien qui n'aime rien tant que les regarder avec curiosité et bienveillance, chaque lecture est toujours à fleur de peau.
L'occasion de leçons de vie, simples mais qui sonnent juste, l'auteur se révélant comme une voix intérieure qui nous susurre ce qui est bon et beau (en faisant payer ceux qui choisissent la laideur).
Un humaniste qui ne se prend pas au sérieux, toujours à raconter ses histoires avec sensibilité et sagesse, sans jamais perdre contact avec ses valeurs. Une manière voir les choses qu'on a envie d'agripper des deux mains et ressentir avec le coeur (et les zygomatiques aussi, c'est important les zygomatiques).
Dans ce manège, il nous parle cette fois, par exemple, des différences entre hommes et femmes, et des pistes pour mieux se comprendre. Tout un programme.
Jusqu'à sa postface touchante et même parfois lyrique, je l'ai trouvé en forme, Gilles Legardinier, artisan inspiré de (et par) la nature humaine. Mon tour de manège virevolte, un carrousel de vie qu'on suit accroché au bras d'un auteur à qui on accorde une confiance aveugle depuis 12 ans déjà.
Lien : https://gruznamur.com/2023/1..
