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Critique de Erik_


Avec ce titre, nous avons droit à une histoire triste à la Charles Dickens mais dont la particularité est de se situer au XIXème siècle dans la ville de Hoboten près d'Anvers en Belgique.

On va suivre Nello qui est un orphelin vivant avec son grand-père et qui recueille un chien abandonné Patrasche. On se rend compte des inégalités sociales qui sont assez marquantes. Cependant, on sera choqué par l'attitude des bourgeois qui n'ont aucun égard pour la pauvreté qui les entoure.

Que dire également de l'homme d'église qui préfère mettre les rats en dehors de la maison de Dieu, les rats étant les pauvres sachant que les riches lui fournissent assez d'argent pour vivre confortablement. Bref, c'est un clivage extrêmement violent qui se dessine. On pourra justement regretter un peu ce côté assez caricatural car cela ne fait pas dans la nuance. Cependant, cela traduit sans doute la dureté d'une telle époque où les pauvres pouvaient mourir de faim et de froid.

Du point de vue graphique, la finesse habituelle du trait de Griffo est transcendée par l'implication qu'il a dans l'histoire. C'est que du bonheur ! Un vrai régal pour les yeux !

En conclusion, voilà une lecture qui crée incontestablement beaucoup d'émotion et de l'empathie pour son personnage principal Nello. Certes, c'est le genre de lecture qui ne laisse pas insensible. Un final assez grandiose où la mort et la tristesse sont dépassées.

A noter que si vous avez l'occasion de visiter la ville d'Anvers, vous pouvez tomber sur la statue de Nello et Patrasche en hommage à ce conte retraçant l'histoire d'un petit garçon orphelin et de son chien qui venaient chaque jour en ville chercher leur pitance avant de mourir de faim. Il n'y a rien de plus triste et cela rappelle que cela existe encore de nos jours malgré l'opulence qui règne dans notre monde.
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