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Critique de dannso
François, professeur d'une quarantaine d'années, comprend après la mort de sa soeur, que sa vie a été construite sur une erreur. Ses certitudes s'effondrent et il devra vivre avec sa culpabilité.
Un livre curieux par sa forme : l'auteure nous fait partager quelques années de la vie de François, par différents aperçus, toujours reportés par une seule personne : lettres, cartes postales, courriels, messages enregistrés sur un téléphone. Même lorsque l'extrait évoque une entrevue, il n'y a aucun dialogue : un seul personnage parle. Ces extraits sont espacés dans le temps, plus ou moins rapprochés suivant l'évolution de la vie de François. Différents intervenants en sont les auteurs, de François lui-même à sa nièce, en passant par sa psy, la mère de son ancien amour et quelques autres.
Par cette histoire, l'auteure aborde avec brio les rapports humains et les difficultés que chacun peut être amené à rencontrer dans sa vie. Comment se pardonner quand les personnes que vous avez blessées ou mal comprises sont décédées, comment retrouver l'amour quand on ne peut oublier le premier, si bref et terminé de façon tragique, comment ne pas se cacher derrière des activités frénétiques pour oublier qu'on n'a pas su voir ce qui se passait, comment apprendre à revivre ? Culpabilité, confiance en soi, résilience : ce sont des thèmes très actuels dont l'auteure à travers une histoire individuelle nous fait ressentir toute l'universalité.
Cependant, cette structure assez originale a eu pour moi l'effet de créer une certaine distance avec les personnages : je suis restée spectatrice du récit sans m'attacher à aucun des personnages. Et même si j'ai éprouvé de l'intérêt pour leur histoire, si j'ai apprécié l'écriture de l'auteure, l'intelligence et la finesse de ses analyses, il m'a manqué cette interaction entre les personnages, et donc celle entre moi en tant que lectrice et eux.
A noter la très belle couverture qui donne envie d'ouvrir ce livre, pour voir ce qui se cache derrière ce cadenas. Un grand merci aux éditions d'Avallon pour leur confiance renouvelée.
Un livre curieux par sa forme : l'auteure nous fait partager quelques années de la vie de François, par différents aperçus, toujours reportés par une seule personne : lettres, cartes postales, courriels, messages enregistrés sur un téléphone. Même lorsque l'extrait évoque une entrevue, il n'y a aucun dialogue : un seul personnage parle. Ces extraits sont espacés dans le temps, plus ou moins rapprochés suivant l'évolution de la vie de François. Différents intervenants en sont les auteurs, de François lui-même à sa nièce, en passant par sa psy, la mère de son ancien amour et quelques autres.
Par cette histoire, l'auteure aborde avec brio les rapports humains et les difficultés que chacun peut être amené à rencontrer dans sa vie. Comment se pardonner quand les personnes que vous avez blessées ou mal comprises sont décédées, comment retrouver l'amour quand on ne peut oublier le premier, si bref et terminé de façon tragique, comment ne pas se cacher derrière des activités frénétiques pour oublier qu'on n'a pas su voir ce qui se passait, comment apprendre à revivre ? Culpabilité, confiance en soi, résilience : ce sont des thèmes très actuels dont l'auteure à travers une histoire individuelle nous fait ressentir toute l'universalité.
Cependant, cette structure assez originale a eu pour moi l'effet de créer une certaine distance avec les personnages : je suis restée spectatrice du récit sans m'attacher à aucun des personnages. Et même si j'ai éprouvé de l'intérêt pour leur histoire, si j'ai apprécié l'écriture de l'auteure, l'intelligence et la finesse de ses analyses, il m'a manqué cette interaction entre les personnages, et donc celle entre moi en tant que lectrice et eux.
A noter la très belle couverture qui donne envie d'ouvrir ce livre, pour voir ce qui se cache derrière ce cadenas. Un grand merci aux éditions d'Avallon pour leur confiance renouvelée.
