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Critique de bdelhausse


Ils sont trois amis qui pratiquent le jeu vidéo. Lors d'un voyage à Londres, ils dégotent une boutique où ils envisagent de trouver des collectors et des nouveautés. Un des amis porte l'insigne de la Légion Condor, une partie de l'armée nazie qui a servi lors de la guerre civile espagnole... le patron de la boutique, bouleversé, leur donne une enveloppe. Celle-ci contient une disquette... une simple disquette. Elle lance un jeu de guerre qui permet d'incarner des dirigeants ou de simples soldats dans diverses variantes... du corps à corps au jeu stratégique.

Ils voient rapidement le côté addictif du jeu, tout en observant aussi qu'il est impossible que le jeu tienne sur une seule et simple disquette. Mais la passion du jeu est trop forte.

Andreas, qui portait l'insigne de la Légion Condor, prend un pied fou à jouer à ce jeu. Ses penchants nazis, meurtriers, fous, se développent encore davantage via le jeu. Comme son père.

Un de ses potes se coule aussi dans le jeu. Une amie d'école, qui a fui sa Yougoslavie natale lors de la guerre et qui cache un sombre secret, va aussi se retrouver devant l'écran de jeu. Pour chacun, il s'agit d'une époque différente. Guerre d'Espagne. Guerre de Yougoslavie. Première guerre mondiale. Guerre du Vietnam.

Le jeu rend une atmosphère pesante, dérangeante, déstabilisante. C'est très intéressant et cela correspond tout à fait au rendu du jeu. C'est hyper bien vu.

La BD m'a transporté et touché. Elle pose de nombreuses questions sur le jeu vidéo, sur les rapports entre réalité et virtuel, sur l'addiction, sur le racisme, sur le rapport aux autres... car finalement, personne ne semble s'émouvoir qu'Andreas porte un insigne nazi sur son blouson.

Cela m'a donné envie de lire le roman.
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