Une vie réussie n'est pas une vie sans larmes ni état dale, mais une vie dont les larles, quand elles viennent, ont un goût moins amer. Il faut conserver ses larmes, ne pas en avoir peur et surtout ne pas en faire un symptôme, un indice de faiblesse ou l'annonce d'une maladie.
Avec tout le respect que je dois à votre cerveau... Et au mien, je peux comparer ce noble organe à un grelot. Oui, un grelot, comme celui que les vaches portent à leur cou et qui sonne quand elles marchent. Il y a au milieu du cerveau une petite boule qui s'agite dans tous les sens. C'est la bille du grelot. Si lon devait lui donner un nom plus médical ou anatomique, on l'appellerait amygdale cérébrale ou système limbique. Autour du grelot ou de la zone de l'émotion se trouve l'écorce du cerveau, le cortex, la partie de nos neurones qui nous sert à penser, à réfléchir, à raisonner. La communication entre le grelot et le cortex n'est pas la même à tous les âges de la vie. Quand on devient sage, que l'on mature, on développe davantage son cortex que son grelot. Il faut rechercher ce qui réveille l'amygdale, émeut ou étonne.
La pensée rigide ne pardonne aucune occasion manquée. Elle vous les reproche plusieurs années après. L'apprentissage de la souplesse permet d'accepter que les échecs soient des étapes aussi indispensables que les réussites.
Poser un autre regard sur soi est la meilleure manière de trouver l'optimisme. Ce sont les mélancoliques repentis qui vivent avec le plus de gourmandise la découverte de la souplesse et leurs petits et grands moments de plaisir. Il n'y a pas meilleur expert en qualité de vie que celui qui a surmonté un coup de déprime et a pu cultiver après la tristesse un aspect plus souriant de lui-même.
Qui n'a jamais subi les assauts répétés de ces militants de la morosité qui se plaignent en boucle et entretiennent leur déprime comme d'autres leur santé ?
On ne se console pas de ses chagrins, on s'en distrait... Il faut secouer la vie, autrement elle nous ronge. (Stendhal)
Nous ne sommes pas affectés par les événements, mais par ce que nous en percevons.
Il est difficile de trouver le bonheur en nous, mais impossible de le trouver ailleurs. (Chamfort)
Nous avons besoin de souvenirs pour vivre, et d'oubli pour survivre.
Penser trop vite angoisse.