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Critique de HORUSFONCK


Avec Carmen Cru, c'est comme si le temps s'était arrêté.
La vieille dame est confite das son quant-à soi, murée dans une méchanceté que certains font l'erreur de croire faible et souffreteuse.
Elle pousse son vélo, avec un cageot arrimé au porte-bagage, dans ces décors de tuffeau blanc que décrivait si bien Balzac dans le Saumur d' Eugénie Grandet.
Le noir et blanc correspond parfaitement à la lumière éteinte de cet urbanisme calcaire du bord de Loire!
Carmen Cru avance, attifée d'une multi-couche de vêtements hors d'âge.
La vieille (teigne?) joue de son âge dans les commerces, rusée et retorse, les yeux perçants et la bouche mauvaise.
Carmen Cru, chef d'oeuvre de l'imaginaire de Lelong, dessinateur quasiment balzacien?
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