Le canon de Kra est une sorte de grosse Bertha. Un canon monté sur un wagon de train, tirant des obus de 50 cm. Et ne voilà-t-il pas qu'un riche et puissant homme d'affaires mégalomane (pléonasme) se met en tête de tirer quelques obus rempli de matériel radio-actif sur le Kampong, petit état pétrolier sur lequel il a des vues.
C'est sans compter sur... tadaaaaam... Yoko Tsuno. Vous l'aviez deviné, vous êtes trop forts.
Trêve de plaisanteries. Leloup évoque de nouveau la seconde guerre dans le sud-est asiatique. Il parle (en filigrane) du Cambodge. Cet aspect-là est touchant. Pour le reste, il déroule un dessin sans faille, mais au service d'un scénario alambiqué et, sans densité, sans réel rebondissement et sans attrait (en ce qui me concerne) car -mal- cousu de fil blanc.
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grâce à son petit colibri, Yoko doit retrouver un canon géant et réussir à la détruire pour aider des cambodgiens.
Comme toujours on va de rebondissement, en rebondissement
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Je crois que l'on peut voir une similitude entre le canon de Kra tel qu'il est montré dans l'album et la grosse Bertha utilisé par les allemands nottamment contre le fort de Loncin durant la guerre 14-18.
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