D'un ton grinçant et avec une capacité de satire au vitriol
Pierre Lemaitre propose une fresque comme on les aime. Avec de la maîtrise, du souffle et une belle capacité d'incarnation.
Ecriture survoltée, critique sociale acerbe, personnages haut en couleurs, la suite d'
Au revoir là-haut confirme le talent de
Lemaitre, qui se penche ici sur les années 1930 avec un travail de recherche époustouflant.
Avec ironie il aborde les problèmes politiques, la crise financière, les bassesses de la III République, l'apparition du fascisme et la montée du nazisme.
La vengeance étant un plat qui se mange froid, l'auteur nous fait déguster chaque étape de la revanche d'une femme démunie que la rancune et l'obstination pousseront à se surpasser.
Commenter  J’apprécie         692