Deuxième tome de la trilogie Les Enfants du désastre,
Couleurs de l'incendie est le récit d'une vengeance. Héritant de l'empire financier de feu son père, Madeleine Péricourt va se heurter à de nombreuses complications, débutant notamment avec le tragique geste de son fils Paul. En essayant de se faire une place dans un monde d'hommes où règle la corruption, Madeleine est trahie à de nombreuses reprises, ce qui va la pousser à entamer une longue et cruelle vengeance.
Tel que dans
Au revoir là-haut, ce deuxième tome se situe dans un contexte historique bien particulier, durant l'entre-deux guerres, entre relancement de l'économie et montée du nazisme. Et pourtant, rien à voir avec le premier tome ! Je n'ai pas retrouvé l'originalité de l'écriture de
Pierre Lemaitre, ni ses nombreuses touches humoristiques (peut-être ne les ai-je pas comprises ?) qui m'avaient tant séduite. Si le thème de la vengeance d'une femme qui a tout perdu m'a emballée au premier abord, j'ai vite été déçue. Il m'a semblé que l'on ne s'attardait pas suffisamment sur les personnages, que très vite l'on passait à un autre, ce qui rend difficile de s'y attacher. En plus des nombreux personnages, ce sont les intrigues secondaires qui se mêlent et se multiplient tout au long du roman. Beaucoup de choses se passent, malheureusement l'on ne s'y attarde pas tellement. Les choses semblent même trop bien se dérouler, un peu trop facilement, superficiellement. Finalement, l'impression qui me reste est qu'il y a plusieurs longueurs, beaucoup de longueurs ! Je tournais les pages sans enthousiasme, c'est dommage.
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