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Critique de Blackwell
A mes yeux, on lit ce genre de récit afin de pouvoir mettre des mots sur des ressentis. Des mots que l'on a cherché en vain, sans jamais les trouver, et qui nous poussent à partager le temps d'un livre, le vécu similaire d'autres personnes qui ont elles, su comment formuler ce que l'on a jamais su exprimer.
Ce qui me frappe le plus dans ce roman, c'est que ce genre de faits est devenu d'une banalité affligeante. Et que l'on puisse être nombreux à se reconnaître dans cette escalade de violences verbales et physiques. J'aimerais que ce livre ait un plus grand impact. Que tous prennent conscience de l'importance d'observer, mais aussi et surtout, d'agir. de ne pas minimiser le ressenti de jeunes, les qualifiant de « gamineries » sans prendre le temps de comprendre, sans imaginer une seule seconde que le simple fait de venir demander de l'aide a pu prendre des jours. Des semaines. Un effort qui a tant coûté, pour se voir congédier avec un conseil à deux balles. Pour voir l'espoir d'aller mieux réduit à néant, et réaliser que l'on est seul pour faire face.
Je souhaite à ceux qui se reconnaîtrons dans le vécu de Liane, et ceux qui souffrent, peu importe le motif, l'âge, d'avoir le courage d'aller chercher de l'aide. Encore. Et encore. Peu importe le nombre d'échecs, le nombre de fois où l'on ne vous prendra pas au sérieux, et où l'on piétinera votre ressenti. VOTRE SOUFFRANCE EST LEGITIME. Et personne n'a le droit de juger votre vécu. Je n'ai malheureusement pas plus banal qu'un "courage", qui à moi aussi, semblait bien ridicule dans les moments sombres. Mais je vous le dis de tout coeur, pour m'être accrochée tout comme vous, sans savoir pourquoi avant longtemps. Courage.
Ce qui me frappe le plus dans ce roman, c'est que ce genre de faits est devenu d'une banalité affligeante. Et que l'on puisse être nombreux à se reconnaître dans cette escalade de violences verbales et physiques. J'aimerais que ce livre ait un plus grand impact. Que tous prennent conscience de l'importance d'observer, mais aussi et surtout, d'agir. de ne pas minimiser le ressenti de jeunes, les qualifiant de « gamineries » sans prendre le temps de comprendre, sans imaginer une seule seconde que le simple fait de venir demander de l'aide a pu prendre des jours. Des semaines. Un effort qui a tant coûté, pour se voir congédier avec un conseil à deux balles. Pour voir l'espoir d'aller mieux réduit à néant, et réaliser que l'on est seul pour faire face.
Je souhaite à ceux qui se reconnaîtrons dans le vécu de Liane, et ceux qui souffrent, peu importe le motif, l'âge, d'avoir le courage d'aller chercher de l'aide. Encore. Et encore. Peu importe le nombre d'échecs, le nombre de fois où l'on ne vous prendra pas au sérieux, et où l'on piétinera votre ressenti. VOTRE SOUFFRANCE EST LEGITIME. Et personne n'a le droit de juger votre vécu. Je n'ai malheureusement pas plus banal qu'un "courage", qui à moi aussi, semblait bien ridicule dans les moments sombres. Mais je vous le dis de tout coeur, pour m'être accrochée tout comme vous, sans savoir pourquoi avant longtemps. Courage.
