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Critique de Aderu
Le deuil, sujet épineux.
Jeff Lemire nous raconte l'histoire d'un père qui a perdu sa fille. Un père lui-même perdu.
Graphiquement c'est beau, c'est fort. le fil rouge est littéral. Qu'il soit un fil de laine, un trait de feutre, un gribouillage ou... une veine.
Souvent sans couleurs, l'album est à l'image de la chute du père, de sa dépression totale. Plus rien n'a de sens, plus rien n'a de couleurs. Si ce n'est ce pull rouge qui revient de temps à autre dans son esprit.
Et puis une nuit, un appel...
Une affaire de labyrinthes va s'enclencher pour ce personnage dont l'on ne sait s'il perd ou non la raison. Dans ses rêves il progresse, vers sa fille qui l'appelle, qui l'attend. Il en est sûr.
Le scénario, au-delà du voyage symbolique en lui-même, est fait de trop de facilités. le coup de la voisine, c'est un peu exagéré. Et la fin... Bof bof.
Un peu trop métaphorique pour moi. Même si la postface - et l'évocation de Murakami - donne plus de "corps" à ce choix, et atténue un peu ma déception.
Jeff Lemire nous raconte l'histoire d'un père qui a perdu sa fille. Un père lui-même perdu.
Graphiquement c'est beau, c'est fort. le fil rouge est littéral. Qu'il soit un fil de laine, un trait de feutre, un gribouillage ou... une veine.
Souvent sans couleurs, l'album est à l'image de la chute du père, de sa dépression totale. Plus rien n'a de sens, plus rien n'a de couleurs. Si ce n'est ce pull rouge qui revient de temps à autre dans son esprit.
Et puis une nuit, un appel...
Une affaire de labyrinthes va s'enclencher pour ce personnage dont l'on ne sait s'il perd ou non la raison. Dans ses rêves il progresse, vers sa fille qui l'appelle, qui l'attend. Il en est sûr.
Le scénario, au-delà du voyage symbolique en lui-même, est fait de trop de facilités. le coup de la voisine, c'est un peu exagéré. Et la fin... Bof bof.
Un peu trop métaphorique pour moi. Même si la postface - et l'évocation de Murakami - donne plus de "corps" à ce choix, et atténue un peu ma déception.
