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Critique de kanarmor
Thierry Lenain est un bon écrivain, son talent est reconnu, l'écriture de ce petit roman est parfaitement maîtrisée. Là-dessus, rien à redire.
Ce qui me dérange, c'est plutôt le fond. Sous le prétexte de faire découvrir un genre aux jeunes lecteurs, le roman noir avec la collection « mini souris noire », l'auteur et donc l'éditeur nous proposent un roman que j'ai trouvé (mais c'est juste mon avis) glauque et assez malsain.
Il me fait penser aux thrillers dans lesquels des tueurs en série s'amusent à découper, énucléer de jolies femmes. Ici c'est à l'échelle des enfants, puisqu'un élève (de primaire), « l'assassin » mutile avec délectation et persévérance des poupées Barbies…
Même si ici c'est par vengeance après des actes racistes odieux dus aux propres propriétaires des poupées, c'est un peu rude quand même.
Et puis on croise aussi un élève (lui aussi de 9-10 ans) cynique et obsédé par les formes généreuses et bien mises en avant d'une mère de famille. Sans jouer les Sainte-Nitouche, il y a quelque chose d'un peu dérangeant…
Enfin, même si selon l'éditeur, le livre peut être accompagné d'un cahier citoyen sur la différence, dans le récit les faits racistes causes de toute cette histoire ne sont suivis d'aucune amorce de remédiation, résolution, punition… La solution trouvée par la victime : se mettre à l'écart. Bof, bof…
Le polar pour enfants d'accord à 100%, mais il me semble qu'il faut y mettre la forme…
Ce qui me dérange, c'est plutôt le fond. Sous le prétexte de faire découvrir un genre aux jeunes lecteurs, le roman noir avec la collection « mini souris noire », l'auteur et donc l'éditeur nous proposent un roman que j'ai trouvé (mais c'est juste mon avis) glauque et assez malsain.
Il me fait penser aux thrillers dans lesquels des tueurs en série s'amusent à découper, énucléer de jolies femmes. Ici c'est à l'échelle des enfants, puisqu'un élève (de primaire), « l'assassin » mutile avec délectation et persévérance des poupées Barbies…
Même si ici c'est par vengeance après des actes racistes odieux dus aux propres propriétaires des poupées, c'est un peu rude quand même.
Et puis on croise aussi un élève (lui aussi de 9-10 ans) cynique et obsédé par les formes généreuses et bien mises en avant d'une mère de famille. Sans jouer les Sainte-Nitouche, il y a quelque chose d'un peu dérangeant…
Enfin, même si selon l'éditeur, le livre peut être accompagné d'un cahier citoyen sur la différence, dans le récit les faits racistes causes de toute cette histoire ne sont suivis d'aucune amorce de remédiation, résolution, punition… La solution trouvée par la victime : se mettre à l'écart. Bof, bof…
Le polar pour enfants d'accord à 100%, mais il me semble qu'il faut y mettre la forme…
