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Critique de simoncailloux


Le pape connait parfaitement l'italien, son père Mario a quitté l'Italie à l'âge de 21 ans pour l'argentine où il se maria quelques années plus tard.

Dieu est amour, Il aime de façon inconditionnelle tous les êtres humains sans distinction de sexe, de race, de religion.

Dieu est attentif à la pauvreté qui n'est pas seulement la pauvreté matérielle mais aussi la pauvreté intérieure : la tristesse, l'absence de sens, la douleur liée à la maladie, à une infirmité à l'exclusion sociale.

Ce livre, je l'avais vu chez une tante religieuse. J'ai pu l'emprunter. Je l'ai dévoré. A présent, la tante étant décédée, je me suis fixé de le relire en l'empruntant en bibliothèque et je ne suis toujours pas déçu de ma lecture, qui m'a permis d'élargir mes connaissances, ma compréhension de ce qui sous-tend la chrétienté dictée depuis Rome et d'avoir pu connaître le parcours de Jorge Bergoglio devenu pape en mars 2013 et homme bien décidé à faire bouger les choses dans la curie romaine.

Les journées du pape sont bien remplies. Il se lève à 4 heures du matin et se couche vers 22 heures. Il se permet une sieste de 45 minutes. Il ne mange jamais seul, ses repas sont des occasions d'échanges et de rencontres. Il examine les dossiers, reçois en audiences et se ressource longuement tous les jours dans la prière. Court aussi la rumeur selon laquelle François quitterait parfois le Vatican par une porte dérobée, la nuit dans le but de rencontrer des SDF, comme il le faisait à Buenos Aires. Cela me rappelle le pape décrit par Morris West dans son livre : « Les souliers De Saint Pierre ».

Frédéric Lenoir pratique habilement le lien entre un thème abordé et une Parole d'Evangile. A titre d'exemple :
- L'inversion des valeurs sociales ― « Heureux vous les pauvres, le Royaume de Dieu est à vous ! »
- Eloge de la « non puissance » ― « Rendez à César ce qui est à César et à dieu ce qui est à Dieu. Jésus défait explicitement le lien entre sphère spirituelle et temporelle, entre politique et religion.
- L'Evangile n'est pas une morale ― « Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre ». La bonne nouvelle de l'Evangile est que Dieu ne condamne pas, que la miséricorde et le pardon sont plus important que le Loi.
- Seul l'amour est digne de foi ― « Montrez-vous compatissant comme votre Père est compatissant ; ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas et vous ne serez pas condamné … »

Pour François, l'amour salvateur de Dieu est premier par rapport à l'obligation morale et religieuse.

Frédéric Lenoir se dit frappé par le regard que porte François à chacun de ses interlocuteurs. Il s'adresse aux gens quels qu'ils soient, et tente, autant qu'il le peut, d'entretenir une relation personnelle avec la plupart de ceux qui ont un jour croisé son chemin.

François trouve essentiel de donner la priorité aux pauvres, aux affligés moralement, de se représenter la miséricorde de Dieu et de la pratiquer avec nos semblables, de ne pas juger, …

J'ai été heureux de faire la connaissance du pape François par les propos tenus par Frédéric Lenoir. L'Eglise a été puissante dans le passé, François la veut humble et au service de tous y compris des non croyants pour lesquels, sans être prosélyte, il pose sur eux un regard bienveillant. Quelle révolution !

Catholique, j'ai longuement côtoyé l'Eglise protestante. Ils ouvrent les portes à leur façon. Au XVI -ème siècle, ils ont connu l'inquisition et ils ne s'en sont toujours pas remis. Parler avec eux de ce livre serait leurs montrer à quel point les portes sont ouvertes à qui veut bien l'entendre.

Frédéric Lenoir et Jacques Duquesne sont deux auteurs qui possède de larges connaissances qu'ils ne se privent pas de partager et qui sont bonne à intégrer pour toutes personnes en recherche.

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