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Critique de annie


souvenir de lecture... suite au décès de l'auteur...
Où il est question de compagnonnage...

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Le terme compagnonnage désigne principalement une branche du mouvement ouvrier français, célèbre pour son Tour de France, qui connut l'apogée de sa renommée avec Agricol Perdiguier au milieu du XIXe siècle avant de disparaître presque entièrement suite à l'industrialisation, à la transformation de l'apprentissage et à l'autorisation des syndicats ouvriers.

Il a cependant échappé à l'extinction au début du XXe siècle avant de connaître une période de renouveau.

Le compagnonnage a également été pratiqué plus marginalement en Belgique, et sous une forme un peu différente au Canada et en Allemagne. Mais il ne s'est jamais implanté en Grande-Bretagne, dans laquelle une autre forme d'organisation, les « sociétés amicales » ont succédé aux confréries et corporations du Moyen Âge.

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Les légendes compagnonniques font référence à trois fondateurs légendaires:

Salomon, Maître Jacques et le père Soubise qui les mettent en scène à l'occasion de la construction du Temple de Salomon, événement censé avoir vu naître l'ordre des compagnons, bien que les textes bibliques qui la décrivent n'en fassent pas mention :

- La légende salomonienne est particulièrement importante dans les mythes des compagnons du « devoir de liberté ». Elle semble d'origine plus tardive que les autres et semble avoir été introduite à partir du mythe maçonnique d'Hiram dans les chambres des « gavots » et les cayennes des « indiens » entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, avant de s'étendre dans les rituels des autres sociétés compagnonniques.

- Selon la légende principale, Maître Jacques aurait appris à tailler la pierre étant enfant, avant de partir en voyage à l'âge de 15 ans pour arriver sur le chantier de la construction du Temple de Salomon à l'âge de 36 ans.

Devenu maître des tailleurs de pierre, des menuisiers et des maçons, il serait revenu en France en compagnie d'un autre maître, dénommé Soubise, avec lequel il se serait fâché pendant le voyage.

Débarqué à Marseille (ville qui en réalité n'existait pas encore), il se serait caché à la Sainte Baume pour se protéger de son rival et y aurait été assassiné, trahi par un des ses fidèles.

Ses vêtements auraient alors été partagés entre les différents corps de métiers.


- Une autre version de la légende, probablement plus tardive, identifie Maître Jacques à Jacques de Molay, dernier grand-maître de l'Ordre du Temple. Une autre encore l'identifie à Jacques Moler, qui aurait été maître d'oeuvre de la cathédrale d'Orléans en 1401.

Représenté en robe de bure, le père Soubise aurait été selon la légende architecte sur le chantier du Temple de Salomon, où il aurait encadré les charpentiers. Il serait revenu en France par Bordeaux après sa brouille avec Maître Jacques dont il aurait jalousé l'autorité.


- Selon certaines légendes, il aurait été à l'origine de l'assassinat de celui-ci, alors que d'autres légendes l'en innocentent.


- Une autre légende encore en fait un moine bénédictin qui aurait participé avec Jacques Moler au chantier d'Orléans.


- Une autre légende compagnonnique importante est celle de la séparation des rites.


le mythe compagnonnique la situe en 1401, à l'occasion de la construction des tours de la Cathédrale Sainte-Croix d'Orléans. Les deux maîtres d'oeuvre, Jacques Moler et Soubise de Nogent auraient fait face à une grève qui aurait dégénéré en une terrible bataille suivie d'une scission.

Il semblerait que cette légende s'appuie sur des faits historiques plus tardifs, à savoir la scission entre compagnons catholiques et protestants et la destruction par ces derniers de la flèche de la cathédrale d'Orléans en 1568.


Les symboles et rituels de la franc-maçonnerie et du compagnonnage sont très différents, bien qu'ils aient quelques éléments communs. En dépit des apparences et d'une autre légende apparue à la fin du XIXe siècle, les recherches historiques montrent que la majorité des éléments communs ont des origines maçonniques et n'ont été importés dans le compagnonnage français que dans le courant du XIXe siècle.

En effet, le compagnonnage est une tradition principalement française, alors que la franc-maçonnerie est apparue en Écosse, puis en Angleterre, à une époque où le compagnonnage y était inconnu. de plus, les symboles de la franc-maçonnerie se réfèrent presque exclusivement à la maçonnerie, alors que le compagnonnage concerne de très nombreux autres métiers.

Toutefois, il est possible que quelques-uns des rituels maçonniques élaborés en France au XVIIIe siècle se soient inspirés des rituels des compagnons d'autres métiers.

source : wikipédia

Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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